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Courts, docus, TV, web : explosion des formats
Plus de mépris. Le cinéma comme art sacré de l'image en mouvement, c'est finit ! Aujourd'hui aucune star, aucun cinéaste, aucun producteur ne s'empêche de créer pour des écrans de toute taille, puisqu'écrans de toute taille il y a. Qui plus est quand Vatel se ramasse avec 500 000 spectateurs en salles, Les Misérables font salons combles avec 11 millions de foyers au balcon. Les chaînes de cinéma, toujours plus nombreuses, s'alimentent en courts métrages. Les documentaires prolifèrent, à une époque où les sujets de société ont rarement été aussi chauds. Le web est devenu un carrefour de créateurs, d'expériences, un vrai laboratoire à images, qui interagit en direct avec son public.
Et le public suit : les docus il les voit à la télé ou en salles ; il aime les courts en festivals ou sur le web ; et il accourt pour voir des animations webs en salle. Bienvenu dans l'ère du multicast. La création audiovisuelle est en pleine(s) forme(s). Et même s'il est toujours difficile de convaincre les producteurs, les diffuseurs, eux, ont besoin d'images, de contenus, de talents. A la portée de tous, il va être intéressant de voir émerger une nouvelle forme de cinéma, plus en relation avec son public, entre réel et virtuel, interagissant entre un support et un autre. Les divertissements de demain, les maîtres de l'images seront les touche-à-tout. Ceux qui ne s'enferment pas dans un ghetto artistique mais au contraire, qui s'ouvre aux autres.
(C)Ecran Noir 1996-2001