- le cinéma russe
Un lion do'r, déjà. Le Retour restera comme l'un des films les plus maîtrisés de l'année. Un premier film en plus. Une relation père fils très différente de celle de Sokourov, admirablement étude esthétique sur les liens entre les deux hommes. Bref, le cinéma russe se réinvente, à partir de ses racines qui remontent à Eisenstein.

- le cinéma indépendant
Tous les citer relèverait de la gageure. Mais constatons que tous les grands films américains ont été produits en marge des grands studios : Lost in Translation, The Station Agent, Thirteen, Monster, Elephant (évidemment)... De l'écriture à la mise en scène, de la direction d'acteur aux sujets bien plus ancrés dans nos quotidiens, ces films renvoient un écho plein de souffrance à nos vies un peu meurtries. Cela n'empêche pas l'humour.