Cédric Klapisch

Klapisch a eu raison. Et pour cet activiste du cinéma français, il a fallu lutter. Lutter contre un système frileux, pour imposer un film de genre. Un genre métissé d'ailleurs. Peut-être - qui a réunit plus de 650 000 français en salles - mixe la Science-Fiction (avec de beaux effets spéciaux) , la comédie et le social. Sa vision du Paris saharien de l'an 2070 et d'une population mélangée a permis de réinventer notre futur, pas si différent. Dans cet essai à la Pennac où il dépeint les affres existentielles d'un jeune homme qui se juge trop jeune pour être papa, il démontre surtout que l'avenir n'a rien de " fantastique ", mais peut-être fantaisiste. Klapisch a fait la preuve finalement qu'on devait prendre des risques en France pour attirer le public dans les salles.