Berlin 2016
18 films en compétition pour le jury de Meryl Streep. Le grand chelem des festivals est lancé pour la saison 2016, avec, au programme Denis Côté, Jeff Nichols, André Téchiné et Mia Hansen-Love.


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 (c) Ecran Noir 96 - 24






Le site du Festival

JURY CINEMA

la présidente : Elda Ferri, présidente Jean Vigo Italia production
Sandra Ceccarelli, actrice
Patrick Brouiller, président AFCAE des cinémas arts et essais
Paolo Olmi, directeur musical de l'opéra national de Lorraine
Pierre Santini, acteur

FILMS EN COMPETITION POUR L'AMILCAR CINEMA Diari de Attilio Azzola
Ho ammazza to Berlusconi de Gianluca Rossi et Daniele Giometto
Il pranzo di ferragosto de Gianni Di Gregorio
La Terramadre de Nello La Marca
Mar nero de Frederico Bondi
Tutto torna de Enrico Pitzianti
Un altro pia neta de Stefano Tummolini

FILMS EN COMPETITION POUR L'AMILCAR DE LA PRESSE

Caos calmo de Antonello Grimaldi
Il divo de Paolo Sorrentino
Il papa di Giovanna de Pupi Avati
La terra degli uomini rossi de Marco Bechis

FILMS EN COMPETITION POUR L'AMILCAR DU JURY JEUNES

Diari de Attilio Azzola
Ho ammazza to Berlusconi de Gianluca Rossi et Daniele Giometto
La Terramadre de Nello La Marca
Lascia perdere Johnny ! de Fabrizio Bentivoglio
Mar nero de Frederico Bondi
Riprendimi de Anna Negri
Tutto torna de Enrico Pitzianti

FILMS EN COMPETITION POUR L'AMILCAR DU PUBLIC

Amore bugie e calcetto de Luca Lucini
Bianco e nero de Cristina Comencini
Diari de Attilio Azzola
Ho ammazza to Berlusconi de Gianluca Rossi et Daniele Giometto
Il pranzo di ferragosto de Gianni Di Gregorio
La giusta distanza de Carlo Mazzacurati
La Terramadre de Nello La Marca
Lascia perdere Johnny ! de Fabrizio Bentivoglio
Lezioni di cioccolato de Claudio Cupellini
Mar nero de Frederico Bondi
PA-RA-DA de Marco Pontecorvo
Piano solo de Riccardo Milani
Riprendimi de Anna Negri
Se chuidi gli occhi de Lisa Romano
Tutta la vita davanti de Paolo Virzi
Tutto torna de Enrico Pitzianti
Un altro pia neta de Stefano Tummolini



VILLERUPT S’OFFRE LA DOLCE VITA





Alors que le festival de Rome clôt à peine ses portes, la capitale du cinéma italien s’est déjà transportée en France, dans une région, la Lorraine, pourtant peu réputée pour ses influences méditerranéennes, mais où l’histoire et le hasard ont créé une importante communauté italienne. C’est en effet à Villerupt (en Moselle, à la frontière avec le Luxembourg), ville au fort passé sidérurgique, que se tient depuis trois décennies l’un des plus réputés festivals entièrement consacré à la cinématographie de nos voisins transalpins.

La musique au coeur
Cette année, pour sa 31e édition, la manifestation nous propose un fil rouge en forme de portée musicale avec une rétrospective intitulée "Maestro… Musica : les cinéastes italiens et la musique". Une thématique qui s’inscrit intelligemment dans l’année de commémoration du centenaire de la musique de films, mais offre surtout une occasion unique de se régaler avec quelques-uns des plus grands opéras mis en images : Aïda (opéra de Verdi, film de Clemente Fracassi avec Sophia Loren), Carmen (opéra de Bizet, film de Francesco Rosi avec Julia Migenes-Johson), La bohème (opéra de Puccini, film de Luigi Comencini avec Barbara Hendricks) ou encore La traviata (opéra de Verdi, film de Franco Zeffirelli, avec Teresa Stratas) ; ainsi que de revoir de grands classiques du cinéma italien signés Federico Fellini (E la nave va, La strada, Huit et demi…), Ettore Scola (Le bal), Vittorio de Sica (Mariage à l’italienne) ou encore Dino Risi (Parfum de femme). Sans oublier des succès plus récents comme La vie est belle de Roberto Benigni, La chambre du fils de Nanni Moretti ou encore Farinelli de Gérard Corbiau.

De Berlin à Villerupt
Côté cinéma contemporain, on le sait, l’Italie a le vent en poupe. Omniprésente dans les grands festivals, deux fois récompensée à Cannes (Grand prix pour le controversé Gomorra de Matteo Garrone et Prix du jury pour Il divo de Paolo Sorrentino, tous les deux présentés à Villerupt), la cinématographie nationale s’en sort plutôt mieux en terme de visibilité que celle de certaines de ses voisines européennes comme l’Espagne ou dans une moindre mesure l’Allemagne. Pour un festival comme Villerupt, il était donc essentiel de proposer une sélection qui reflète cette vitalité tout en rendant hommage à la variété d’un cinéma capable de se faire à la fois léger et engagé, politique et fondamentalement humain. Aussi, on retrouve très logiquement parmi la vingtaine de films en compétition (toutes sections confondues) des œuvres découvertes ailleurs et extrêmement attendues (le sélectionné cannois Il divo, le berlinois Caos calmo d’Antonello Grimaldi, les vénitiens Il papa di Giovanna de Pupi Avati, La terra degli uomini rossi de Marco bechis, PA-RA-DA de Marco Pontecorvo…) mais aussi des films plus confidentiels susceptibles d’apporter LA bonne surprise dont tout festival a besoin. Une manière intelligente de mêler buzz et découverte, avant-première prestigieuses et coups de cœur confidentiels.

Documentaires engagés et comédies légères
Dans le même ordre d’idées, la section Panorama offre un aperçu se voulant représentatif de ce que produit actuellement la cinématographie italienne. Documentaires engagés (on attend notamment beaucoup de Biutiful Cauntri de Esmeralda Calabria, Andrea D'Ambrosio et Peppe Ruggiero, qui, dans le prolongement de Gomorra, traite de l’éco mafia et des déchets toxiques dévastant les terres cultivées), thrillers (comme La sconosciuta de Giuseppe Tornatore, sélectionné pour représenter l’Italie dans la course à l’Oscar du meilleur film étranger en 2007), comédies légères ou désespérées (à l’image de Trois fois Verdone de Carlo Verdone, qui reprend trois de ses personnages préférés dans une étude cynique de ce qu’est devenue l’Italie ces 25 dernières années), fresques historiques évoquant les heures noires (Une histoire italienne de Marco Tullio Giordana sur les règlements de compte de l’après-guerre) ou glorieuses du pays (l’unification du pays avec Les vices-rois de Roberto Faenza)… la sélection est à la fois vaste et variée, permettant aux festivaliers de se faire une idée assez précise des préoccupations actuelles des cinéastes italiens.

Entre deux films, on pourra goûter la Dolce vita mosellane dans une ambiance réputée pour sa convivialité et sa bonne humeur : expositions de photographies et d’affiches, hommage à Dino Risi, échanges interculturels… même la gastronomie devrait être à l’unisson avec peut-être pas amour, pain et jalousie, mais des pâtes dans tous leurs états, ça c’est promis !

31e édition du Festival du film italien de Villerupt, du 30 octobre au 16 novembre 2008.
Séances décentralisées dans toute la Lorraine et au Luxembourg.
Informations et programmes sur le site du Festival.

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LE PALMARES

Amilcar du jury cinéma : Mar Nero de Federico Bondi

Amilcar du jury presse : Pranzo di Ferragosto de Gianni Di Gregorio

Amilcar du jury jeunes : Mar Nero de Federico Bondi

Amilcar du public : Amore, bugie e calcetto de Luca Lucini

Amilcar de la ville de Villerupt : Nicola Piovani

Mentions spéciales du Jury : Pranzo di Ferragosto de Gianni Di Gregorio et La terramadre de Nello La Marca



MpM