Berlin 2016
18 films en compétition pour le jury de Meryl Streep. Le grand chelem des festivals est lancé pour la saison 2016, avec, au programme Denis Côté, Jeff Nichols, André Téchiné et Mia Hansen-Love.


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17e Festival des Cinémas d’Asie du 8 au 15 février 2011
Majestic, espace des Lumières, Vesoul

Le jury international

Président : Lee Myung-se, réalisateur coréen

- Darina Al Joundi, réalisatrice, actrice et scénariste libanaise
- Roshane Saidnattar, réalisatrice cambodgienne
- Mojtaba Mirtahmasb, réalisateur iranien

La compétition officielle

- Addicted to love de Liu Hao (Chine)
- Haru’s journey de Kobayashi Masahiro (Japon)
- Limbunan de Guttierrez II Mangansakan (Philippines)
- P.S. de Elkin Tuychiev (Ouzbékistan)
- Riding the dreams de Girish Kasaravelli (Inde)
- Running among the clouds d’Amin Farajpoor (Iran)
- Susa de Rusudan Pirveli (Géorgie)
- Wang Liang’s Ideal de Gao Xiongjie (Chine)
- Where are you going ? de Park Chur-woong (Corée du Sud)

Programme

- 7 jours, 90 films
- Compétition fiction et documentaire (17 films inédits)
- Section thématique "Familles d’Asie"
- Regard sur le cinéma coréen (1945-2010)
- Francophonie d’Asie : Cambodge, Rithy Panh, avant et après, la mémoire retrouvée
- Japanimation : hommage à Satoshi Kon
- Programme jeune public

Film d’ouverture
Le voleur de lumière d’Aktan Arym Kubat

Film de clôture
Le cercle de Jafar Panahi

Cyclo d'honneur : Kim Dong-ho, fondateur et directeur honoraire du Festival International du Film de Pusan



VESOUL : INCONTOURNABLE LIEU DE DÉCOUVERTE DE TOUS LES CINÉMAS D'ASIE





Pluralité et richesse du cinéma asiatique

"Pluralité des cinémas d’Asie" : le thème de l’une des tables rondes qui se tiendra pendant cette 17e édition du Festival de Vesoul reflète à merveille la philosophie de la manifestation depuis sa création en 1995. A savoir penser l’Asie au sens large (du proche à l'Extrême-Orient) et tenter d’en montrer sans a priori toutes les facettes. Car à Vesoul, toutes les cinématographies ont leur place : populaires ou confidentielles, commerciales ou issues du patrimoine, réalistes ou oniriques, fictions ou documentaires…

Trois maîtres mots semblent guider les organisateurs dans l’élaboration de leur programmation. La recherche, d’abord, qui les amène à sélectionner en compétition des œuvres inédites majoritairement présentées en premières internationales ou européennes. Ensuite, la découverte, et son corollaire : l’envie de faire découvrir. Sur les neuf longs métrages de la compétition de fiction, quatre sont ainsi des premiers films, permettant aux festivaliers de se frotter à de nouvelles écritures et à d’autres regards sur le monde.

Enfin, parce que Vesoul est avant tout un festival où se tissent de véritables liens entre invités, organisateurs et public, la fidélité et l’amitié ont elles-aussi un rôle à jouer. Il n’est donc par rare de voir revenir des réalisateurs ou des acteurs qui ont déjà eu les honneurs de la compétition. Aktan Arym Kubat (Le singe, Le fils adoptif), président du jury en 2003, a par exemple accepté de faire l’ouverture du festival avec son nouveau film, Le voleur de lumière. Liu Hao, récompensé en 2005 avec Two great sheep, fait à nouveau le déplacement avec Addicted to love. Même chose pour Kobayashi Masahiro (Bashing, Pressentiment d’amour), président du jury en 2008 et qui avait été contraint de rentrer en urgence au Japon dès le lendemain de son arrivée en raison de la mort de son père. D'ailleurs, comme pour définitivement effacer ce mauvais souvenir, Haru’s journey est en course pour le Cyclo d’or.

Focus sur le cinéma coréen, les "familles d'Asie" et le travail de Rithy Panh

Comme chaque année, différentes sections viennent compléter la compétition "officielle" (fiction et documentaire) à commencer par le panorama thématique qui s’intéresse cette année aux "familles d’Asie". L’occasion de découvrir les mutations constantes de cette cellule de base de la société qui est à la fois perçue comme un lieu sécurisant et un instrument d’oppression. Parmi les 22 longs métrages présentés, on retient Serbis de Brillante Mendoza (portrait de famille détonnant dans un cinéma porno), Les sept jours de Ronit et Shlomi Elkabetz (huis clos mi étouffant mi captivant dans une famille en deuil) ou encore Miel de Semih Kaplanoglu, subtil portrait d’une relation harmonieuse entre un père et son fils.

A l’occasion de la présence de Kim Dong-ho, fondateur et directeur honoraire du Festival de Pusan, un "regard sur le cinéma coréen" permettra de survoler 65 ans de cinématographie sudcoréenne, du très rare Pays du cœur de Yun Yong-gyu (1949) au dernier film de Zhang Lu, La rivière Tumen (2009) en passant par Prince Yeonsan de Shin Sang-ok (1961) ou Memories of a murder de Bong Joon-ho (2003). Parallèlement, le cycle "Francophonies d’Asie" se penchera sur le Cambodge, et plus particulièrement sur le travail accompli par Rithy Panh dans le but de restituer au peuple cambodgien sa mémoire détruite par les traumatismes de l’Histoire.

Enfin, l’animation et les films pour jeune public auront également leur place lors de cette 17e édition, de même que les tables rondes, journée professionnelle et soirées thématiques. Car il ne faut pas oublier qu’au-delà de la qualité des films, ce qui séduit le public toujours plus nombreux du FICA, c’est sa convivialité et sa simplicité. Probablement le seul festival de ce type où spectateurs et célébrités font connaissance entre les séances, sans souci de protocole ou de cérémonial, et finissent les soirées ensemble autour d’un verre !

Le festival s'engage

Toute cette bonne humeur sera malheureusement gâchée pour la deuxième année consécutive par l’incertitude concernant le cinéaste iranien Jafar Panahi. Ce dernier, qui aurait dû recevoir le Cyclo d’honneur 2010, n’avait alors pas été autorisé à faire le déplacement. Cette année, il est dans l’attente de la décision de justice qui pourrait décider de le renvoyer en prison pour six ans. C’est donc avec une certaine inquiétude que les organisateurs du FICA ont décidé de clore leur 17e édition sur la projection de l’un de ses films les plus symboliques, Le cercle, Lion d’or à Venise en 2000. Ecran Noir, partenaire du festival depuis 2008, se joint à eux dans cette action de soutien qui englobe tous les cinéastes iraniens privés de liberté de création, et plus généralement tous les artistes victimes de la censure.



MpM