ECRAN NOIR, Lethal 4

Lethal Weapon 4







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Lethal 4 Richard Donner
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Ecran Noir
Courrier

L'Arme Fatale 4 (1998)

"Il y a ces 2 types qui s'adorent mais qui se rendent fous mutuellement." déclare le producteur Joel Silver.
Le reste n'est qu'une sorte de "wild ride" digne d'un parc d'attraction: du fun, encore du fun, toujours du fun. Blagues, vannes et autres cascades et feux d'artifice (explosifs). Une recette parfaite pour un divertissement estival.
Le contexte est souvent sérieux. Les méchants forcément diaboliques adeptes de tortures sanglantes. La vie autour une réalité qui trouble les meilleurs réflexes. Et les personnages sont tous névrosés. Une joyeuse bande de délurés dans une folle histoire de sang et de violence. Et on s'amuse!

Une fois de plus les personnages évoluent. Ils ont pris de la bouteille. 3 personnages sont enceints (dont Lorna). Et les deux partenaires (Riggs, Murtaugh) sont la cible d'une Triade chinoise meurtrière.
C'est donc le come-back de 2 "cops" non-conventionnels que nous célébrons...
Un duo, plus un agent immobilier un peu envahissant, une flic-girlfirend, et un bleu (Chris Rock) adjoint au duo, et amoureux de la fille de Murtaugh.
Un quintet donc, contre une star asiate des arts-martiaux, Jet Li.

Lethal Weapon 4

La pré-production n'a démarré qu'il y a un an. Le 8 janvier, le tournage débutait (Californie, Nevada), pour s'achever le 13 mai. Et une sortie calibrée pour juillet en Amérique et pour l'été en Europe. Pour rendre efficace cette précipitation, Joel Silver a repris le même réalisateur, les mêmes musiciens, les mêmes acteurs.
Avec Mel Gibson pour l'international, Chris Rock pour les jeunes américains et Jet Li pour la clientèle asiatique, Warner a ciblé précisément.
Il s'agit de la seule "sequel" à sortir durant l'été 98. Et d'une des suites les plus attendues, 6 ans après le dernier épisode, par le public.
Avec trois séquences déjà mémorables, mélange de Westerns et de films d'action made in Hong Kong:
  • Ouverture: un psychopathe armé d'un lance flamme menace de tout faire péter aux alentours....c'est à dire une cinquantaine de camion-citernes et une station d'essence. 2 avis s'opposent: la tactique Murtaugh et l'idée-commando de Riggs. Ce début enflammé est une parfaite suite au final du numéro 3.
  • Une poursuite entre la voiture des deux flics et un camion. Riggs se lançant à l'assault du camion, et se retrouvant trainé sur l'autoroute.
  • Le final: un combat de rue doublé d'arts martiaux, en sous-marin!
    Le tout a coûté 140 millions de $ dont un bon tiers en casting! Mais surtout le devis est explosif parce que Richard donner tournait et montait le film simultanément. Un procédé très cher qui évite une post-production interminable.