The Prince of Egypt

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    LE FILM

  • BUZZ

      75 millions de $, seulement. Le film n'aura pas atteint les coûts de production des récents Disney. Cependant, ici, point de merchandising pour rentabiliser l'opération. Le Prince d'Egypte ressemble à une opération blitzkrieg, avec un marketing puissant, et pas le droit à l'erreur.
      Pas de figurines, pas de gadgets à gagner chez Burger King, pas de tee-shirts avec la séparation de la Mer Rouge.
      DreamWorks a proposé donc 4 livres, un CD audio et c'est tout. on ne marchande pas avec la Bible.
      Du coup le studio joue la qualité au plus haut niveau, le côté haut de gamme et septième art. On vise les Oscars, en plus des fameux 300 millions de $ de recettes mondiales, un score habituel pour Disney, mais jamais atteint pour un dessin animé produit ailleurs que chez Oncle Walt.
      Jusqu'à présent seul La Belle et la Bête a été nominé à l'Oscar du meilleur film. Et seul Le Roi Lion a remporté plus de 755 millions de $. Les deux ont été produits sous l'égide de Jeffrey Katzenberg, producteur du prince d'Egypte, fondateur de Dreamworks.
      La pression est pharaonique. Tout comme pour Titanic il y a un an, même si les enjeux semblent différents...Pourtant il s'agit bien du destin personnel et artistique d'un homme, d'une oeuvre ambitieuse et impossible, de l'avenir d'un studio.
      Pour cela, les distributeurs voient plus grand que les 3 pyramides d'Egypte réunies: 3000 salles de cinéma dans 50 pays, soit un total de 7500 copies, dont 650 pour la France.
      La France verra le Prince deux jours avant l'Amérique. Magazines, colonnes Morris, affiches dans la rue et dans les gares, et les magasins Fnac, personne ne peut échapper au profil de Moïse.
      Sans compter les livres pour enfants de 7 ans et plus et le duo Mariah Carey - Whitney Houston sur les ondes FM, en plus d'un single de Ofra Haza.
      Restera l'inconnue: hit ou flop?
      Avec un cartoon pour adultes, mais un sujet familial, des airs de Disney mais une ambition à la David Lean, DreamWorks va surtout être confronté à deux obstacles.
      En Amérique du Nord, l'Automne a fait un triomphe à 3 dessins animés: Antz, The Rugrats movies, et A Bug's life, tous 3 au dessus de 90 millions de $. Les américains seront donc peut être lassés de l'animation. Ou au contraire plébisciteront un dessin animé biblique, idéal pour les fêtes. Une belle alternative aux drames à Oscars. Reste la compétition féroce entre A Bug's life, toujours dans le Top 5 et Le Prince.
      En Europe, il s'agit d'un vrai duel, face au Disney de l'année, Mulan, fort de meilleures critiques que Hercule ou Pocahontas, et d'un succès traditionnel durant les fêtes (avec en France 4 millions d'entrées gagnées d'avance). DreamWorks (et UIP) va devoir frapper fort pour déloger la Jeanne d'Arc chinoise. De nombreux atouts sont du côté du Prince d'Egypte: une meilleure qualité graphique, un scénario plus intelligent, une formule moins prévisible, et une histoire universelle.
      Dans tous les cas, il faudra au Prince d'Egypte un miracle pour que Disney, pharaon en son royaume, tremble et se mette à douter. Et ce miracle, c'est le nombre de $ accumulés lors de la semaine de Noël.
      Il ne reste donc plus qu'à Moise-Katzenberg de gagner sa guerre contre Ramsès-Eisner.
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