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AUSTIN POWERS
THE SPY WHO SHAGGED ME

AUSTIN POWERS
L'ESPION QUI M'A TIREE

USA
Sortie USA / 11 juin 1999
Sortie France / 27 octobre 1999


(c) Warner bros
Fiche Technique
Production: New Line Cinema
Réalisation: M. Jay Roach
  • Austin Powers, Mystery Alaska
    Scénario: Michael McCullers, Mike Myers
    Musique: George S. Clinton
    Photo: Ueli Steiger
    Son: Frederick Howard
    Montage: Debra Neil-Fisher, Jon Poll (95 mn)

    Casting:
    Mike Myers: Austin Powers, Dr. Evil, Fat Bastard, gourou des 60s
    Heather Graham: Felicity Shagwell
    Rob Lowe: Numéro 2 (1967)
    Robert Wagner: Numéro 2 (1999)
    Avec: Michael York, Seth Green, Mindy Sterling, Verne Troyer, Elizabeth Hurley, Elvis Costello, Willie Nelson, Tim Robbins



  • Histoire:
    C'est assez impossible à raconter. Disons que cette parodie de L'espion qui m'aimait, un James Bond, est un aller et retour dans le temps entre les années 90 et les années 60. Il y a des mêchants, une bombe sexuelle et tout finira bien pour l'espion-farce.
    Liens Internet



    Agent 00 Sexe
      Groovy Baby!

    Nouvelle mission pour Austin Powers dans ce deuxième opus racontant l'histoire de l'agent secret le plus insolite dans l'histoire de l'espionnage britannique. Dans le genre "Retour vers le futur" (Back to the furture), Jay Roach, après nous avoir transporté dans années 60 vers les années 90, choisi cette fois de faire envoyer notre agent dans le passé car le vilain Docteur Denfer y fait un passage. En effet, ce dernier souhaite volerle mojo (la libido) d'Austin. Ainsi, l'espion doit retourner dans le passé grâce à une voiture (une coccinelle) capable de voyager dans le temps. Pour le succès de sa mission, il est accompagné de Felicy Bonnebez (nom très évocateur), un agent de la CIA.

    Dans ce deuxième épisode, Mike Myers incarne à nouveau ce personnage haut en couleurs (au sens propre) qui, comme chacun sait, est doté d'une libido démesurée. A côté de lui, James Bond n'est qu'un petit joueur. Pourtant, tout dans ce film est une parodie des aventures de James Bond. Pis encore. Le long métrage caricature des films comme Jerry Maguire, Independance Day, et aussi Star Wars, le concurrent de sa sortie française (dont la bande-annonce joue beaucoup sur ce "hasard" de la distribution).

    Dans cette histoire, il y a toujours et encore plein de méchants et de méchantes, dont la très troublante Robin Swallows. Le Docteur Denfer se voit entouré d'un nouveau compagnon, Mini-Moi, un clone miniature que le vilain docteur a créé à son image.

    Bref, ce long métrage nous offre du délire pur, qui amuse même s'il faut bien reconnaître que, d'un point de vue cinématographique, il s'agit là du visage gras et vulgaire de la connerie. Notamment avec l'apparition également d'un nouveau personnage (joué aussi par Myers), Fat Bastard, un gros lard écossais parfaitement dégoûtant.

    On saluera donc la triple performance de Mike Myers qui prend plaisir à manier un grand nombre de blagues de mauvais goût. Même les dialogues sont parsemés de vocabulaires en dessous de la ceinture. On notera ainsi le passage où apparaît dans le ciel la fusée du docteur Denfer, qui a tous les attributs d'un membre viril, des personnages déclinent tout le lexique possible et imaginable pour décrire le fameux engin.

    Ausyin Powers, l'espion qui m'a tirée n'a pas, comme son titre l'indique, la prétention d'élever l'esprit, ni le membre masculin (quoique). Il est tout simplement "sexydélique" et drôle.

    Chris



    Musique!
      Edité par Maverick, le label de Madonna, on y retrouve beaucoup d'artistes Warner, logiquement. Les artistes d'aujourd'hui reprennent donc les hits pops acidulés et psychés des années 60. Big Blue Missile, the Flaming Lips, Tommy James, Lenny Kravitz, Dmitri From Paris, et bien sûr Madonna... sont tous en boîte. Le résultat est contrasté, mais le marketing saura le compenser.


    Achats en ligne...
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  • BUZZZZZ

    Le premier épisode envoyait son héros des sixties dans les années 90. Ici, on inverse tout. Le même mauvais goût, les même sous entendus salaces, l'aspect kitsch indispensables. Austin Powers 1 avait été ultra-rentable vu son faible coût. Objet culte pour certains cinéphiles, il a rapporté 100 millions de $ aux USA (cinéma + vidéo). La suite se devait d'exister. On remplace juste Hurley Elizabeth, brune et british, par Graham Heather, blonde et californienne. Heather avait déjà allumé pas mal de garçcons en star du porno et du roller dans Boogie Nights. Hurley fait quand même un caméo...
    Autre particularité du casting: la résurrection de Rob Lowe (ex jeune premier d'Hollywood) et de Robert Wagner (Hart to Hart, la série TV!). Les deux jouent le meme rôle à 30 ans d'écart.
    Mais tout le film (30 millions de $ de budget), le marketing psyché, sera basé sur Mike Myers et ses multiples rôles. Il faut espérer que Myers fasse plus penser à Peter Sellers dans son délire qu'à Eddie Murphy. Ex-star du Saturday Night Live, Myers a été révélé dans le monde entier par Wayne's world. Pour cette suite, il a empoché 7 millions de $.
    Pour le moment, New Line semble confiant dans son pari de l'année: sortie en plein été (Austin 1 était sorti au printemps) entre Star Wars et Les Mystères de l'Ouest, box office au niveau du There's somethinga bout Mary, et finalement un des films les plus attendus de l'année, contre toute-attente.
    Peut-être est-ce du à cette bande annonce, qui vante tous les avantages de... Star Wars!


    (C) Ecran Noir 1996-1999