Prix Kieslowski






Diffusé en première partie du film de Lucian Pintille, Terminus Paradis






Camille
CAMILLE



Camille, de Fabrice Gobert. Prix Blanc 97
8 minutes.

Beaucoup s'extasieront devant ce tableau des rapports héréditaires, familiaux, cette transmission de savoir.
Pourtant Camille joue la facilité avec cet enfant qui apprend. Avec ces mots nouveaux qu'il note dans son cahier. Un film très intello et assez prétentieux. La lumière est laide. Le décor est glauque.
Heureusement, il y a ce père et ce fils, très bien écrits, très bien décrits, qui arrivent à nous échapper de ce cadre qui se veut réaliste. des plans trop morts font de ce court un succédané très franco-déprimant.
L'équilibre entre la naiveté de Camille et la violence de ses "pères" (pairs) n'a pas été atteint.





(C) Ecran Noir 1996-1999