Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Revolution Studios, Red Om Films, Columbia Pictures
Distribution : Columbia TriStar
Réalisation : Mike Newell
Scénario : Lawrence Konner, Mark Rosenthal
Montage : Mick Audsley
Photo : Anastas Michos
Décors : Jane Musky
Musique : Rachel Portman
Durée : 119 mn
 

Dominic West : Bill Dunbar
Maggie Gyllenhaal : Giselle Levy
Julia Stiles : Joan Brandwyn
Kirsten Dunst : Betty Warren
Julia Roberts : Katherine Ann Watson
Marcia Gay Harden : Nancy Abbey
Topher Grace : Tommy Donegal
Ginnifer Goodwin : Constance "Connie" Baker
 

site officiel français
 
 
Le sourire de Mona Lisa (Mona Lisa Smile)


USA / 2003

21.01.04
 

Après Robin Williams vantant le "carpe diem" à des élèves debouts sur les tables, Hollywood s'est pris d'affection pour le corps enseignant dans sa composante la plus marginale, soit les profs en zone difficile (Pfeiffer, L. Jackson), les profs de matières artistiques sacrifiées dans les budgets (Dreyffus, Streep), etc... Le tout est de nous faire croire que des élèves peuvent voir leur destinée changer si un mentor leur montre la voie. Ici, Le sourire de Mona Lisa reprend la même trame que Le cercle des poètes disparus : culte mystérieux entre les élvèes, révolte subversive par les idées des anciens, sacrifice des bonnes valeurs face à des adultes trop strictes (mais le suicide est là remplacé par un divorce), etc...




L'idée de base partait, pourtant, d'un point de vue plus original (mais perdu en route) : "Dans les années 60, les jeunes femmes pouvaient déjà faire de nombreux choix et cela semblait naturel. Mais qu'en était-il pour la génération précédente?" s'interroge le scénariste Mark Rosenthal. Son co-auteur, Lawrence Konner, précise : "Nous avons découvert que les étudiantes apprenaient la littérature française et la physique le matin, et comment servir le thé au patron de leur futur mari l'après midi.." Rosenthal va plus loin : "L'université (de Wellesley) était fière d'égaler le niveau acadmique d'institutions masculines comme Harvard, mais il y avait une sorte de post-scriptum sous-jacent : le principal objectif d'une vie de femme restait de se marier..." De cette fac, sont sorties Hillary Clinton, Madeleine Albright (ancienne secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères de Clinton), Mme Chiang Sai-sheck, ou encore Ali McGraw.
Et pour incarner des femmes à ce niveau, les producteurs n'ont pas choisi n'importe quelles comédiennes. En tête de classe, Julia Roberts, oscarisée, adulée, chouchou des spectateurs depuis bientôt 15 ans, l'actrice cherche malgré tout des rôles charismatiques ailleurs que chez Soderbergh. Mais à force de les formater pour elle, les producteurs sont en train de provoquer un creux de vague dans sa carrière qui rappelle sa traversée du désert du milieu des années 90. A ses côtés, on retrouve Marcia Gay Harden, elle aussi oscarisée, pour son magnifique rîle dans Pollock. Elle fut récemment une épouse modèle chez Eastwood (Mystic River).
Côté élèves, une brochette de jeunes vedettes. La belle et douée Kirsten Dunst, star de Spider-Man (et de sa suite), et révélée par Virgin Suicides (et même plus jeune avec Interview with a Vampire). Julia Stiles, plus adepte des films indépendants réputés et des comédies (Wicked) pour ados oubliées (10 raisons pour te larguer) doit encore faire ses preuves. Tandis que Maggie Gyllenhaal démarre un parcours prometteur après sa performance dans La secrétaire et des films déjantés (Cecil B.Demented, Donnie Darko).
Le film a été réalisé par Mike Newell, dont on retiendra essentiellement 4 mariages et un enterrement, Donnie Brasco et le quatrième Harry Potter qu'il prépare. Il devrait, alors, faire sans problème, mieux que ce Sourire de Mona Lisa, qui a rapporté tout juste 60 millions de $ aux USA. Mona Lisa, pour les ignares, ce n'esta utre que le nom original du célèbre tableau de Leonard de Vinci, "La Joconde", exposé au Louvre. Le titre vientd 'une phrase du film qui résume bien le jeu des apparences et la façade affichée par ses filles bien élevées : "La Joconde sourit, mais est-elle heureuse?"
 
vincy
 
 
 
 

haut