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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Europacorp
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Production : Europacorp
Distribution : Europacorp Distribution
Réalisation : Louis Leterrier
Scénario : Luc Besson
Montage : Nicolas Trembasiewicz
Photo : Pierre Morel
Décors : Jacques Bufnoir
Son : Vincent Tulli
Musique : Massive Attack
Effets spéciaux : Georges Demetrau
Directeur artistique : Robert Mark Kamen
Durée : 103 mn
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Jet Li : Danny
Morgan Freeman : Sam
Bob Hoskins : Bart
Kerry Condon : Victoria
Michael Jenn : Wyeth
Andy Beckwith : Righty
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Danny The Dog
France / 2004
02.02.05
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Danny The Dog est l’une des multiples productions de la société Europacorp, qui appartient à Luc Besson. Comme souvent, l’origine même de ce projet est à mettre à l’actif du producteur et réalisateur français. C’est lui-même qui a imaginé et écrit cette histoire d’homme-enfant servant de chien d’attaque à une bande de truands. Besson semble désormais s’orienter vers des projets internationaux, mélangeant les genres et impliquant des acteurs venus des quatre coins du monde. Cependant, malgré l’aspect mondialiste des productions Europacorp, une constante importante semble leur tenir à cœur : par soucis de promouvoir notre cinéma, à travers une politique des auteurs très particulière, le réalisateur est toujours français.
Louis Leterrier est l’un de ces jeunes « doués » de la mise en scène, remarqué par Besson puis lancé sur le devant de la scène. Après ses études à la New York University et quelques stages dans la pub, Leterrier est engagé par Jean-Pierre Jeunet pour le tournage d’Alien IV, la résurrection. Il assistera également Jean-Paul Salomé, sur Restons groupés.
De retour en France, il rencontre Besson pour qui il sera assistant sur Jeanne d’Arc. Il termine sa carrière d’assistant réalisateur par Asterix et Obelix, mission Cléopatre, d’Alain Chabat. En 2002, il rejoint enfin une production Besson pour sa première réalisation de long-métrage : Le transporteur. Depuis Danny The Dog, il a réalisé Le transporteur 2.
Après une première expérience, Le baiser mortel du dragon, Luc Besson et Jet li avaient envie de retravailler ensemble. La star chinoise hésita d’abord quelque peu, à la vue d’un scénario qui traitait d’un personnage innocent, enfantin et animal qui lui ouvrait un registre moins contrôlé et charismatique qu’à son habitude. « Cette histoire était tellement différente, tellement décalée que je n’ai pas réussi à l’appréhender tout de suite. J’ai dit oui d’abord pour Luc. ». Ce n’est que plus tard que Jet Li s’aperçu de l’occasion que ce projet, jouant sur l’émotion, lui offrait d’aller dans un registre plus étendu que dans ses autres films. Morgan Freeman, de son coté, a d’abord accepté le projet pour avoir l’occasion de tourner avec l’acteur chinois. « Je connais ses films et je l’admire en tant qu’artiste. (…) Je me suis demandé comment nous allions pouvoir allier nos univers. ». C’est en participant conséquemment au tournage, par ses conseils et ses propositions expérimentées, que Freeman pu trouver son équilibre. Par exemple, l’idée que son personnage serai aveugle fut proposée par lui et acceptée par l’équipe seulement une semaine avant le début du tournage. Le très respecté acteur américain n’eut de cesse de tester le jeune réalisateur, pour finalement lui donner toute sa confiance.
axel
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