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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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(c) WB
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Production : Warner Bros Pict., Village Roadshow Pict., Donner’s Company, BatFilm Prod., Weed Road Pict., 3 Arts Ent.
Distribution : Warner Bros Pict.
Réalisation : Francis Lawrence
Scénario : Kevin Brodbin & Frank Capello
Montage : Wayne Wahrman, A.C.E.
Photo : Philippe Rousselot, E.F.C/A.S.C.
Décors : Naomi Shohan
Son : Willie Burton, Charles Maynes
Musique : Brian Tyler & Klaus Badelt
Effets spéciaux : Michael Fink, Stan Winston, Tippett Studio
Costumes : Louise Frogley
Maquillage : Ve Neill
Directeur artistique : David Lazan
Durée : 121 mn
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Keanu Reeves : John Constantine
Rachel Weisz : Angela & Isabel Dodson
Tilda Swinton : Gabriel
Djimon Hounsou : Midnite
Peter Stormare : Satan
Shia LaBeouf : Chas
Pruitt Taylor Vince : Le père Hennessy
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Constantine
USA / 2005
16.02.05
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Créé initialement en tant que faire valoir par le cultissime scénariste de bande dessinée Alan Moore, John Constantine a rapidement décroché ses propres publications – Hellblazer - au sein de la branche Vertigo de la vénérable maison DC Comics. Le personnage a évolué au gré des divers scénaristes et dessinateurs qui lui avaient attribué dans un premier temps les traits du chanteur Sting, racine britannique oblige. Près de 200 titres plus loin la série fédère un cercle solide d’aficionados.
Pour les puristes, l’essentiel de la matière utilisée pour charpenter le scénario de Constantine aura été puisée dans les volumes « Dangerous Habits » de la série Hellblazer. Le titre original du comics n’aura par ailleurs pas été retenu pour le film, afin d’éviter l’association avec la saga Hellraiser de Clive Barker.
A la réalisation, le choix ce sera porté sur Francis Lawrence un débutant qui a roulé sa bosse dans le clip et la pub et donc qui trouve ici une belle occasion de faire valoir ses talents d’esthète dans la classe dessus, tout en étant moins perturbateur que son « camarade de promotion » initialement envisagé, Tarsem Singh, qui lui avait déjà réalisé un vrai film avec The Cell... Lawrence aura notamment rassuré la production en déclinant dans son CV le clip taillé sur mesure pour Will Smith à l’occasion de la sortie de Men In Black 2 et qui faisait largement état (selon le dossier de presse) de ses capacités à tourner un blockbuster. De quoi redonner de l’espoir à beaucoup de vidéastes en herbe…
Le tournage se répartit entre décors réels, essentiellement des quartiers populaires de L.A., mais aussi sept plateaux de la Warner. Sur l’un d’eux fut reconstitué un tronçon de la célèbre autoroute 101, déjà passablement invivable habituellement avec ses bouchons récurrents, en version apocalyptique.
Définitivement (?) exilé aux Etats-Unis, où il y est devenu le chef opérateur officiel de Tim Burton (Planet of the Apes, Big Fish et prochainement Charlie and the Chocolate Factory), Philippe Rousselot n’a pas travaillé en France depuis La Reine Margot de Chéreau (en faisant abstraction de son unique réalisation européenne Le Baiser du serpent). Son univers visuel très stylisé s’est adapté tout naturellement à celui des comics.
Rachel Weisz conservera un souvenir cuisant de ses séquences de bain qui lui occasionnèrent de multiples ecchymoses. L’actrice récupère actuellement sous la direction de son compagnon Darren Aronofsky sur le tournage de la longtemps repoussée fable de science fiction The Fountain. Keanu Reeves quant à lui affiche un profond enthousiasme suite à sa rencontre avec son personnage ombrageux. Probablement prêt à rempiler pour une suite, aucune rumeur n’a cependant circulé au sujet d’un éventuel prolongement aux aventures de Constantine, en absence de résultats.
Le film sort en effet simultanément sur une combinaison massive de salles internationales. La date est un peu hors saison pour ce type de calibre, mais Constantine n’aura du coup pas à se mesurer à une véritable concurrence. La tactique avait réussi en son temps à The Matrix, apparu sur les écrans en mars. Le studio tablait sur le soutien d’un jeune public, Constantine pâtira d’une mention R (en dessous de 17 ans tu viens avec ton père et ta mère) pour son caractère un tant soit peu démoniaque…
PETSSSsss-
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