Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Mars  

Production : Michèle Ray, Jean-Pierre et Luc Dardenne
Distribution : Mars distribution
Réalisation : Costa-Gavras
Scénario : Costa-Gavras, Jean-Claude Grumberg, d'après le livre de Donald Westlake
Montage : Yannick Kergoat
Photo : Patrick Blossier
Format : 1/85
Décors : Laurent Deroo
Son : Nicolas Naegelen, Nicolas Moreau, Thomas Gauder
Musique : Armand Amar
Maquillage : Thi-Loan Nguyen
Durée : 122 mn
 

José Garcia : Bruno Davert
Karin Viard : Marlène Davert
Ulrich Tukur : Gérard Hutchinson
Olivier Gourmet : Raymond Machefer
Yolande Moreau : la préposée à la poste
Yvon Back : Etienne Barnet
Christa Theret : Betty Davert
Geordy Monfils : Maxime Davert
 

 
 
Le couperet


France / 2004

02.03.05
 

Donald Westlake est l’auteur de « The Ax », roman paru en 2000, dont est tiré Le Couperet, de Costa-Gavras. L’imagination de l’écrivain new-yorkais semble inépuisable, depuis ses débuts, en 1958. En plus de ses romans de « série A », il signe, sous plusieurs pseudonymes (Richard Starck, Tucker Coe…), des séries policières, de science fiction… Par ailleurs, Westlake est adapté à Hollywood (Payback, en 1999) ou par des auteurs tels que John Boorman (Point Blank, 1967), Yves Robert (Le jumeau, 1984), ou récemment Laurence Ferreira Barbosa (Ordo, 2004). Il est lui-même à l’origine de quatre scénarios originaux pour le cinéma, parmi lesquels Les arnaqueurs, pour Stephen Frears, en 1990.




Costa-Gavras, qui était alors aux Etas-Unis, avait déjà lu « The Ax » lors de sa parution en Anglais. Avec son épouse et productrice Michèle Ray, il se mit à suivre de près l’évolution des droits, qui appartenaient alors à la Paramount (avec producteur et réalisateur attachés au projet). « Nous avons alors imaginé qu’une adaptation en France pouvait résonner comme un prélude, une annonce. Ce qui est quasiment un dogme aux Etats-Unis, c’est-à-dire l’individualisme, le chacun pour soi et pas de Dieu pour tous est en train d’arriver chez nous. ».
Selon Costa-Gavras toujours, Le Couperet est la suite logique de son précédent film : « Le personnage qui survit à la fin d’Amen, le docteur nazi du camp qui s’enfuit vers l’Argentine, porte en lui les prémices du personnage du Couperet : l’individualisme poussé à son paroxysme. ». Le réalisateur français d’origine grecque, né en 1933, fut d’abord l’assistant, entre autres, de René Clair, René Clément, Henri Verneuil, Jean Giono, Jacques Demy, Jean Becker, avant de réaliser son premier long métrage. Compartiment tueur est produit en 1965, grâce à l’appui de ses amis, Yves Montant et Simone Signoret. Parmi ses plus grands succès critiques, citons Z (Prix Spécial du Jury à Cannes, Grand prix de l’Académie du Cinéma Français, deux Oscars pour cinq nominations et une vingtaines d’autres prix à travers le monde, en 1969), L’aveu (1971), Section spéciale (Prix de la Mise en Scène au Festival de Cannes, en 1975), Missing (Palme d’Or au Festival de Cannes, Oscar du meilleur scénario, en 1981), Music Box (Ours d’Or au Festival de Berlin, en 1989), Mad City (avec John Travolta et Dustin Hoffman, 1997).
C’est l’agent Bertrand de Labbey qui conseilla à Costa-Gavras de s’intéresser à José Garcia pour le rôle de Bruno Davert. Celui qui, partant de la génération dorée de Canal +, a su s’imposer sur le grand écran grâce à une succession de réussites au box office (La vérité si je mens 1 et 2, Jet set) et de succès d’estimes (Trouble Everyday, Après vous), comme un acteur charismatique et orgueilleux. Après s’être fait remarquer comme chauffeur de salle sur Nulle Part Ailleurs, Garcia ne s’est pas laissé enfermer dans un type de rôle (contrairement à beaucoup d’acteurs comiques issus de la télévision). Le Couperet n’est, en effet, pas son premier rôle dramatique. « Mon personnage est un homme prêt à tout. Il fallait que je trouve une vraie raison, parce que entre être prêt à tuer et tuer il y a ce pas infranchissable. (…) Il ne fallait pas que cet homme tombe dans la folie, il lui fallait des raisons. ».
 
axel
 
 
 
 

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