Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : 101 Limited
Réalisation : Baltasar Kormakur
Scénario : Baltasar Kormakur
Montage : Stule Eriksen, Sigvaldi Karason
Photo : Peter Streuger
Musique : Damon Albarn, Einar Örn Benediktsson
 

Victoria Abril : Lola
Hilmir Snaer Gudnason : Hlynur
Hanna Maria Karlsdottir : Berglind
Baltasar Kormakur : Thröstur
Olafur Darri Olafsson : Marri
 

 
 
101 Reykjavik


Islande / 2001

31.10.2001
 

Comme chacun sait, l’Islande est un pays grandiose, quasi-vierge, et d’une beauté sauvage étonnante. Il y fait aussi très froid, si froid que l’attraction touristique la plus répandue (surtout en carte postale) demeure le bain traditionnel dans les sources d’eau chaude au beau milieu des glaces.




Néanmoins, quelques hommes parviennent à vivre sur cette terre aussi magnifique qu’inhospitalière, s’agglutinants pour la grande majorité autour de Reykjavik, la capitale. Or, autre tradition typiquement Islandaise, la nuit appartient à la jeunesse qui déferle dans les bars de la ville pour y fêter dans la bonne humeur la fin de la prohibition sur la bière, en vigueur jusqu’en 1980.
D’ailleurs, cette interdiction ferme n’aurait jamais été réformée si quelques Islandais revêches n’avaient pas eu l’idée d’ouvrir des pubs à Reykjavik. Un pub sans bière n’est pourtant pas un pub, certes, mais avec un peu d’ingéniosité, le mélange « bière sans alcool-vodka » faisait merveille et garantissait au gérant de rester dans la légalité la plus absolue.
C’est donc autour de cet univers de la nuit que Baltasar Kormakur a choisit de bâtir les fondements d’une réflexion sur la jeunesse de son pays dans ce premier long-métrage.
Né en 1966, il est d’abord aux yeux des islandais l’un de leurs acteurs les plus populaires et l’un des plus appréciés de la jeune génération.
Avant tout metteur en scène de théâtre et de pièces musicales (il a monté « Hair » et « The Rocky Horror Show » à l’étranger), Baltasar Kormakur prouve ici que son univers et son talent de mise en scène ne s’arrête pas aux rebords de la scène.
D’autre part, le réalisateur est aussi le gérant du « Kaffibarinn », un bar très en vogue à Reykjavik, qu’il possède avec Damon Albarn, le leader de Blur. Celui-ci assure la musique du film dans un exercice très personnel et parfaitement adapté à l’ambiance du film.
A noter que Baltasar Kormakur vient d’achever le tournage de No such thing, son second film.
 
romain
 
 
 
 

haut