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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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20th Century Fox
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Production : 20th Century Fox, Regency Enterprises, Further Films, New Regency
Distribution : 20th Century Fox
Réalisation : Clark Johnson
Scénario : George Nolfi, adapté du roman de Gerald Petievich
Montage : Cindy Mollo
Photo : Gabriel Beristain
Décors : Andrew McAlpine
Son : John J. Thomson
Musique : Christophe Beck
Effets spéciaux : Intelligent Creatures
Costumes : Ellen Mirojnick
Maquillage : Patricia A. Heine, Randy Houston Mercer
Directeur artistique : Rocco Matteo
Durée : 108 mn
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Michael Douglas : Pete Garrison
Kiefer Sutherland : David Breckinridge
Eva Longoria : Jill Marin
Martin Donovan : William Montrose
Ritchie Coster : Le manipulateur
Kim Basinger : La Première Dame, Sarah Ballentine
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The Sentinel
USA / 2006
30.08.06
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Futhur Films, la société de production de Michael Douglas, a acheté les droits du roman de Gerard Petievich, "La sentinelle", avant sa publication. La productrice Marcy Drogin explique : « Nous pensions que l’idée de départ du livre ferait un superbe thriller politique. Les grandes institutions ont leur part de scandales, mais les Services Secrets américains jouent dans une catégorie supérieure. »
Michael Douglas poursuit : « J’ai aimé l’idée de The Sentinel parce qu’à une époque de peur et de paranoïa, la notion d’un ennemi invisible est parfaitement crédible. Mon personnage est un officier de carrière qui a commis une indiscrétion, et je trouvais cela intéressant. Je ne connais personne qui soit tout bon ou mauvais. Chez chacun, il y a une certaine ambiguïté morale. Les personnages comme Pete Garrison me plaisent : il a des défauts mais il essaie de surmonter ses faiblesses. Même les agents des Services Secrets peuvent commettre des erreurs… »
Clark Johnson (S.W.A.T., "The Shield"), réalisateur sur le film, avait déjà réalisé un pilote sur les Services Secrets intitulé "The Service", qui démontrait son intérêt pour le sujet.
Le réalisateur a travaillé en étroite collaboration avec Michael Douglas (The Game, A la poursuite du diamant vert) et Marcy Drogin (producteur) pour choisir les acteurs. Une fois Michael Douglas à bord, Kiefer Sutherland (Twin Peaks, "24 heures chrono"), Eva Longoria ("Les feux de l’amour", "Desperate Housewives") et Kim Basinger (Batman, 8 Mile) sont venus rejoindre le projet pour les trois autres rôles clés. Ce n’était pas la première fois que Douglas travaillait avec Kiefer Sutherland : il avait produit L’expérience interdite, l’un des films qui ont révélé l’acteur.
Le réalisateur interprète quant à lui le rôle de l’agent Merriweather. Comme les autres acteurs, Kiefer Sutherland a apprécié d’avoir affaire à un réalisateur qui est également acteur. « C’est indéniablement plus pratique et plus agréable ! Clark a une sensibilité innée, et il a cette double perception du film en tant qu’acteur et que metteur en scène dirigeant des acteurs. »
Pour représenter le monde interne des Services Secrets, les producteurs ont engagé un ancien agent comme conseiller. Gerald A. Cavis, agent récemment retraité, a apporté son expertise à tous les aspects des activités des Services Secrets dans le film. Cavin a été impressionné par la volonté des cinéastes de représenter avec exactitude l’univers des services secrets, et par le roman original. «Gerald Petievich, l’auteur du livre, était lui-même un ancien du Service. Et le scénariste Geroge Nolfi a fait un travail exceptionnel. Son niveau de connaissances et de recherches, le degré de réalisme qu’il a atteint sont presque effrayants. »
Outre les accessoires, les costumes, et les décors, Gerald A. Cavis et Kevin Billings ont été consultants sur les cortèges officiels de véhicules et les véhicules de protection armée. Gerald A. Cavis et le spécialiste des armes Charles Taylor ont enseigné à Michael Douglas, Kiefer Sutherland et Eva Longoria comment tirer avec les mêmes armes que celles qu’utilisent les vrais agents. Après le tir à balles réelles, les acteurs on appris comment approcher une escorte motorisée, s’y intégrer et en sortir ; le cortège automobile est constitué d’un alignement, d’une organisation particulière des véhicules qui nécessite des mouvements précisément réglés. L’équipe a également assimilé les procédures de couverture et d’évacuation.
Clark Johnson et le directeur de la photo, Gabriel Beristain, avaient déjà fait équipe sur S.W.A.T., unité d’élite. Pour The Sentinel, le directeur de la photo explique : « Je viens d’une tradition européenne du cinéma, où l’on célèbre la lumière. Ici, nous avons crée une progression : la lumière et les caméras s’adaptent à l’action. Ce monde est très protégé au départ, avec des tons chaleureux, des mouvements de caméra classiques et élégants. Puis l’histoire se fait plus sinistre, plus cauchemardesque, et cela se traduit dans l’éclairage, plus froid, et des mouvements de caméra plus heurtés. »
Sorti le 21 avril 2006 aux USA, The Sentinel rapporte la somme de 43 millions de $, dont 36 pour le marché américain. Le film atteint les 14 millions de $ pour son premier week-end. De quoi patienter avant la mise en chantier de "24 heures chrono", le film…
ninteen
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