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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Columbia, Dimension Films, Troublemaker studios
Distribution : Columbia TriStar
Réalisation : Robert Rodriguez
Scénario : Robert Rodriguez
Montage : Ethan Maniquis
Photo : Robert Rodriguez
Musique : Robert Rodriguez
Durée : 100 mn
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Once upon time in Mexico... Desperado 2 (Il était une fois au Mexique... - Desperado 2)
USA / 2003
22.10.03
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Faisons court. L'idée d'une suite vient de Tarantino, pote de Rodriguez (ils ont souvent travaillé ensemble). Fan de Léone, le cinéaste mexicain avait déjà le titre en tête pour ce faux troisième épisode (puisque Desperado 1 est le remake d'El Mariachi). Le film devait sortir pour le dixième anniversaire d'El Mariachi. Finalement Il était une fois au Mexique... ne sortira qu'en 2003, deux ans après le clap final.
Entre temps il en a coulé du sang sur le sable de Mexique. Hayek est devenue oscarisable grâce à Frida. Banderas a fait ses débuts à Broadway dans une comédie musicale. Et Depp a enfin obtenu son triomphe populaire dans les salles avec Pirates des Caraïbes. Quant à Rodriguez, il a continué sa trilogie de Spy Kids, ultra-rentable. Si bien que ce Desperado 2 n'a aucun enjeu dans la carrière de ses quatre principaux protagonnistes.
Et contrairement aux apprences on ne parle pas d'une série populaire. El Mariachi (1992), qui révéla Rodriguez, a coûté 7000 $ (220 00à$ en post production une fois qu'il fut distribué par un studio). Il rapporta 2 millions de $ aux USA et attira seulement 60 000 spectateurs en France. Le remake hollywoodien, Desperado (1995) fut budgeté à 7 millions de $. Le Box Office suivit l'inflation avec 26 millions de $ de recettes aux USA, et 420 000 curieux en France. Pas énorme quand même. Le second Desperado a coûté 29 millions de $ (les salaires des stars surtout) pour une recette de 55 millions de $. la série est donc rentable, même si l'explosion des budgets montrent ses limites. Avec 400 copies, le public français sera bien plus nombreux, évidemment, lui aussi.
vincy
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