Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : Alias Films
Distribution : Haut et Court
Réalisation : Nader T. Homayoun
Scénario : Nader T. Homayoun, Jean-Philippe Gaud, Mehdi Boustani
Montage : Jean-Philippe Gaud
Photo : Rémi Mazet
Décors : Mahssa Azimi
Son : Massud Shahverdi, David Chaulier, Gildas Mercier
Musique : Christophe Julien, Stéphane le Bellec
Durée : 95 mn
 

Ali Ebdali : Ebrahim
Sara Bahrami : Zahra
Farzin Mohades : Fatah
Missagh Zareh : Madjid
Atilla Pessiani : le loueur
 

site internet du film
 
 
Téhéran (Tehroun)


Iran / 2009

14.04.2010
 

Récompenses : En plus du Prix de la Semaine de la Critique au Festival de Venise 2009, Téhéran a obtenu le Grand prix du Jury au Festival Premiers Plans d'Angers 2010.





Charge critique : "Je pense que Téhéran est plus qu’un film de genre" explique Nader T. Homayoun lui-même. "Ce film révèle aussi l’état d’esprit de la société iranienne d’aujourd’hui après quatre ans de présidence d’Ahmadinejad. C’est le triomphe du cynisme, de la démagogie et de l’impunité. Ces maux sont partis du pouvoir et ont contaminé toute la société. Je n’aurais jamais tourné ce film à l’époque de Khâtami, le précédent président (1997-2005), car il n’existait pas une telle désacralisation des valeurs sociales, les gens croyaient encore en quelque chose."

Censure : Afin d'obtenir les autorisations qui lui étaient nécessaires, le réalisateur à faire croire aux autorités iraniennes qu'il tournait un documentaire sur la ville de Téhéran... Il a par ailleurs décidé de ne pas sortir le film dans son pays, dans l'optique de gagner en liberté. Toutefois, cela n'a pas été suffisant pour écarter totalement la question de la censure. "Il est interdit de filmer une femme dévoilée et des hommes et des femmes qui se touchent, même les mains", explique-t-il. "Cela entraîne des incohérences dans le scénario dès qu'on rentre dans l'espace privé. (...) Je voulais dépasser ces interdits pour essayer de présenter une image plus juste de la réalité iranienne." Malheureusement, les acteurs eux-même (non professionnels) ainsi que l'équipe du film sont habitués aux règles strictes de cette censure. Aussi les ont-ils intériorisées. "Parfois, j'arrivais à convaincre un acteur d'enfreindre certaines règles, mais alors c'était son partenaire qui refusait catégoriquement de tourner la scène", se souvient Nader T. Homayoun. "Je ne voulais pas mettre mon équipe en mauvaise posture et en même temps, je tenais vraiment à certaines scènes. En général, j'ai revu mes exigences et mes désirs à la baisse."
 
MpM
 
 
 
 

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