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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Alliance Atlantis
Distribution : TFM
Réalisation : Neil Jordan
Scénario : Neil Jordan, d'après le film de Melville
Montage : Tony Lawson
Photo : Chris Menges
Musique : Elliot Goldenthal
Durée : 104 mn
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Nick Nolte : Bob
Tchéky Karyo : Roger
Gérard Darmon : Raoul
Saïd Taghmaoui : Paulo
Marc Lavoine : Rémi
Nutsa Kukhianidze : Anne
Emir Kusturica : Vladimer
Ralph Fiennes : Tony Angel
Ouassini Embarek : Said
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The Good Thief (L'homme de la Riviera)
Irlande - Canada / 2003
13.08.03
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"Le personnage de Bob dans The Good Thief est librement inspiré du héros du film de Jean Pierre Melville de 1955, Bob le Flambeur, mais l'histoire a été développée pour être vraiment ancrée dans l'époque actuelle", explique le scénariste et cinéaste Neil Jordan. Croiser des tableaux originaux et de leurs copies fascinait d'autant plus Jordan pour ce film : "L'idée d'un original et d'une copie me séduisait parce qu'elle rejoignait mon travail : faire une sorte de copie d'après un film original..."
C'est parce que Warner Bros, avec qui Jordan avec fait Michael Collins venait d'acquérir les droits du film de Melville à Canal +, que le projet a pu se monter. Mais lorsque la Warner décida de s'investir dans Ocean's 11, histoire d'un triple casse de casino, le projet bascula chez Alliance Atlantis, producteur canadien de Cronenberg et Egoyan.
La production de 25 millions de $ déménagea en France pour un tournage effectué en 2001. Le film n'a pas eu la baraka : une seule présentation dans un grand festival (San Sebastian), seulement 3.5 millions de $ au Box Office américain malgré de bonnes critiques, et là une sortie discrète pour ne pas dire baclée en France...
C'est pourtant en France que le film fut tourné. Au Paris de Melville, Jordan préféra la Riviera, celle de La Main au Collet, ce mélange de chic et de bas fonds, de mafia russe et de retraités américains. Cela collait parfaitement à l'atmosphère du film. Mais l'atout culte du film c'est sans doute le casting...
Nick Nolte opère son grand retour cette année, après quelques errements alcooliques et narcotiques, à l'instar de son personnage. On l'a vu récemment en père de Hulk. Il avait été remarqué dans Affliction, et possède une filmographie très riche composée de grands noms du cinéma : James Ivory, Martin Scorsese, Barbra Streisand, George Miller, Walter Hill, Sidney Lumet, John Milius, Francis Veber, Terrence Malick...
Tchéky Karyo est, avec Jean Réno et Gérard Depardieu, le comédien français le plus hollywoodien. Il a participé à de nombreuses séries B ou superproductions comme The core, Le baiser mortel du Dragon, The Patriot, Addicted to love, Wing commander, GoldenEye, Bad Boys... Il a reçu les suffrages de la critique pour ses rôles dans La Balance, L'Ours, L'amour braque. Saïd Taghmaoui n'est pas en reste. Révélation de La Haine, il a joué aux côtés de Clooney (Les Rois du Désert), Winslet (Marrakech Express), Wahlberg (La Vérité sur Charlie) tout en alternant avec des films en France, au Maroc ou en Italie.
Gérard Darmon a moins l'habitude des productions internationales. Grand comédien multigenres, on l'a apprécié récemment dans 3 zéros, Le Boulet, Astérix : mission Cléopâtre, Le coeur des hommes, Mais qui a tué Pamela Rose?. Que des films ayant attiré plus d'un million de spectateurs. Marc Lavoine, plus connu comme chanteur populaire, a joué chez Ravalec, Chouraqui, Chabrol (L'enfer), Bonvoisin, et dans Le coeur des hommes. Le réalisateur Kusturica semble avoir pris goût au jeu. Tandis qu'il monte son prochain long métrage (a priori prévu pour Berlin ou Cannes 2003). Il avait été acteur pour la première fois dans La Veuve de St Pierre, de Patrice Leconte. On notera aussi le caméo de Ralph Fiennes, qui avait joué chez Jordan dans The end of the affair.
Neil Jordan, justement, s'est surtout fait connaître au début des années 90 avec des films comme The crying game et Entretien avec un Vampire, avant de revenir à des productions anglaises aussi différentes que Butcher Boy, Michael Collins ou hollywoodiennes comme In Dreams, The end of the affair. Il sera de retour avec un thriller l'an prochain.
vincy
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