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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Merlin films, Columbia pictures
Distribution : Columbia TriStar
Réalisation : John Boorman
Scénario : John Boorman, John Le Carré, Andrew Davies, d'après le roman de John Le Carré
Montage : Ron Davis
Photo : Philippe Rousselot
Décors : Laura Bowe
Musique : Shaune Davey
Effets spéciaux : Double Negative
Directeur artistique : Irene O'Brien, Lucinda Thompson
Durée : 109 mn
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Pierce Brosnan : Andrew Osnard
Geoffrey Rush : Harold Pendel
Jamie Lee Curtis : Louisa Pendel
Leonor Varela : Marta
Brendan Gleeson : Michelangelo Abraxas
Harold Pinter : Oncle Benny
Catherine McCormack : Francesca Deane
Daniel Radcliffe : Mark Pendel
Lola Boorman : Sarah Pendel
Dylan Baker : General Dusenbaker
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The Tailor of Panama (La tailleur du Panama)
USA / 2001
30.05.01
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Le roman date de 96. Dans la droite lignée des thrillers d'espionnage de Le Carré, il reprend tous les ingrédients du genre : une fois la guerre froide finit, les romanciers se sont intéressés au Proche Orient ou aux pays de la cocaïne en Amérique Latine.
C'est la première fois que Le Carré produit un film, et donc une adaptation d'un de ses romans. C'est aussi le premier roman du vétéran (70 ans) à être adapté depuis La Maison Russie (semi-échec) qui date de 1990. L'Espion qui venait du froid était son premier livre adapté au cinéma, en 65.
Le scénario a été retouché amplement par Andrew Davies, qui a aussi écrit cette année The Bridget Jones Diary.
Boorman a surtout voulu faire un film personnel. La présence de Brendan Gleeson, son rôle principal dans le très beau The General (Cannes 98) en est la preuve. Boorman c'est un touche à tout, un auteur de films avec des durs à cuire. On lui doit Delivrance, Point Blank, Zardoz, Excalibur, La Forêt d'Emeraude, Hope and Glory, Beyond Rangoon... de la jungle sauvage aux guerres urbaines, Boorman aime les contextes conflictuels et les personnages ayant une foi dans leurs rôles de hors la loi.
De là à prendre James Bond pour jouer un anti-007, il fallait le faire. Avec un casting aussi insolite (y compris l'ecclectique et excellent Geoffrey Rush), il a parié sur une certaine qualité et des contre-emplois, pas forcément sur des valeurs sûres du Box Office. Pourtant acclamé par la critique, le film ne cartonnera certainement pas, puisqu'il s'agit plus d'un thriller d'auteur que d'une machine à explosions...
vincy
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