Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


films 13  

Production : Les Films 13
Distribution : Les Films 13, Les Films 26
Réalisation : Claude Lelouch
Scénario : Claude Lelouch, Pierre Uytterhoeven
Montage : Stéphane Mazalaigue
Photo : Gérard de Battista
Format : HD
Décors : François Chauvaud
Son : Harald Maury, Jean-Charles Martel
Musique : Francis Lai, Laurent Couson
Durée : 119 mn
 

Mathilde Seigner : Clémentine, Anne
Maïwenn Le Besco : la parisienne qui galère
Agnès Soral : une comédienne
Michel Leeb : un aventurier
Francis Perrin : le directeur de la boîte de jazz
Ticky Holgado : Dieu
Grégori Dérangère : l arnaqueur
Arielle Dombasle : la parisienne dans son château
Antoine Duléry : le restaurateur
Cyrielle Claire : la parisienne chic
 

Site officiel
 
 
Le genre humain 1 - Les Parisiens


France / 2004

15.09.04
 

Début des années 80. Claude Lelouch tombe par hasard sur cette phrase de Victor Hugo : "Pas d'intrigue, pas d'autre noeud qu'un fil, ce fil qui s'atténue quelquefois mais qui ne cesse jamais, ce fil mystérieux du grand labyrinthe humain. Car je considère le genre humain comme un grand individu collectif". Cette citation (par ailleurs énoncée en introduction des Parisiens) ne quittera pas Claude Lelouch. Fins de sa trilogie, selon ses propres confidences : "Filmer l'invisible, ce fil mystérieux qui nous rattache les uns aux autres et qui ne casse jamais. Des hommes et des femmes lancés dans une folle course de relais pour essayer de côtoyer, de temps en temps, ces fameux parfums de vérité et d'espoir dont nous raffolons". Voilà nombre d'années que Lelouch concocte sa trilogie, consignant par écrit toutes tranches de vies, histoires et émotions observés au gré du quotidien. Répondant parfaitement à ses attentes, le format numérique HD (transféré en 35 mm en post-production) lui a permis de s'affranchir des traditionnelles contraintes logistiques et artistiques inhérentes au filmage sur pellicule. Coût de l'entreprise : 30 millions d'euros, entièrement auto financés.




Aux Parisiens suivront Théâtre de boulevard, le bonheur c'est mieux que la vie, actuellement en post-production, puis Les ricochets ou la légende des siècles, dont le tournage commencera début 2005 (sous réserve de faisabilité budgétaire). Questions génériques soulevées aux travers de ces deux opus : "Peut-on vraiment réussir sa vie en suivant les chemins balisés de la culture ?" et "Comment le malheur des uns ne fait pas forcement le bonheur des autres ?" ; un sujet traité en rapport avec l'histoire du monde. Tout un programme constitué de différents hymnes à la vie. Le réalisateur s'explique : "J'aime à rappeler cette évidence : 'La vie est le plus grand artiste de l'univers'. Aucun autre n'a eu autant d'imagination, autant de talent dans l'élaboration des lumières et des décors, autant de génie dans les inventions, autant d'inspiration dans le miracle des caractères. La vie a toujours été et demeure ma référence absolue (…). Après quarante films et cinquante ans de cinéma, je dois l'avouer : j'ai vu plus de belles choses que de vilaines. Je serais bien ingrat de ne pas en faire un film. C'est l'un des thèmes principaux de ce premier épisode : l'histoire d'un film et de ceux qui iront le voir à travers l'étonnante compétition que se livrent les bons et les mauvais moments de la vie pour nous séduire. Bref, un 'genre humain' que j'ai longtemps hésité à appeler le 'genre féminin'".

Parisiens, parisiennes : nouveaux emplois et retrouvailles. Nombre de comédiens à l'affiche de ce premier volet signent leur toute première collaboration avec Claude Lelouch : Maïwenn, Mathilde Seigner, Arielle Dombasle, Cristiana Reali, Pierre Santini, Gregori Derangère, Massimo Ranieri, Michèle Bernier, Michel Leeb, Patrick Fierry, Xavier Deluc ou encore Yannick Soulier. Par ailleurs, comme à l'accoutumé, Lelouch retrouve ici plusieurs de ses fidèles collaborateurs : sa compagne à la ville Alessandra Martines (qui tourne pour la septième fois sous sa direction) ; Constantin Alexandrov, Antoine Duléry et Ticky Holgado, dans son dernier rôle (quatrième collaboration avec Lelouch pour les trois acteurs) ; et enfin, plusieurs secondes expériences de travail devant la caméra du réalisateur : Francis Perrin (après Robert et Robert en 1978), Cyrielle Clair (après Les misérables, 1994), Agnès Soral (après Homme, femme : mode d'emploi, 1996) et Géraldine Danon (après And Now, Ladies and Gentlemen, 2002).
On retrouvera Seigner, Maïwenn, Martines, Dombasle, Soral, Clair, Reali, Danon, Bernier, Ranieri, Santini, Perrin, Leeb, Soulier et Fierry à l'affiche du second opus. Line Renaud, Pierre Arditi, Dominique Besnehard, Francis Huster et Bernard Murat seront également de la partie.

Le 3 septembre dernier Les Parisiens a été présenté en ouverture du 30ème festival du cinéma américain de Deauville. Un coup d'envoi jusqu'alors inédit puisque jamais un film français n'y avait été programmé. L'occasion de saluer le travail de Lelouch, parallèlement président du jury, secondé par neuf femmes dont Anouk Aimé. De quoi retrouver un certain air de chabadabada, 38 ans après son très récompensé Un homme et une femme.
 
sabrina
 
 
 
 

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