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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Production : Fandango, Medusa
Distribution : GBVI
Réalisation : Gabriele Muccino
Scénario : Gabriele Muccino
Montage : Claudio di Mauro
Photo : Marcello Montarsi
Musique : Paolo Buonvino
Durée : 115 mn
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Stefano Accorsi : Carlo
Giovanna Mezzogiorno : Giulia
Stefania Sandrelli : Anna
Martina Stella : Francesca
Marco Cocci : Alberto
Pierfrancesco Favino : Marco
Sabrina Impacciatore : Livia
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L'Ultimo Bacio (Juste un baiser)
Italie / 2001
06.11.02
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Dans la filiation de Fellini (I Vitelloni) et Moretti (Ecce Bombo), Muccino explore le genre du groupe de mâles qui affrontent la vie, et qui inspira tant Scorsese dans Mean Streets. Gabriele Muccino est un espoir du cinéma italien. Son premier film, Ecco Fatto, sorti en 98, a été présenté dans plusieurs Festivals, avant d'être sacré meilleur jeune réalisateur italien. Comme toi, second essai voyage dans les grands événements : Venise, Toronto; Bruxelles. Il remporte des prix, fait découvrir l'auteur à l'international. Cette consécration atteindra un summum avec Juste un baiser. Le film à l'origine devait s'appeler "Vilaines Pensées". Meilleur réalisateur, meilleur producteur, nominations meilleur film, meilleur acteur et meilleure actrice, le film emporte un lot de Donatello (l'équivalent des César italiens) au début de l'année 2002. Jusqu'à primer Stefania Sandrelli, qui avec ce rôle signe une résurrection (meilleur second rôle féminin, nomination aux European Film Awards). Cette comédienne, autrefois très belle, maîtresse de Belmondo, avait tourné avec Bertollucci, Melville, Bigas Luna, Scola, Monicelli, Corneau…
Accorsi, l'acteur principal, 31 ans, déjà récipiendaire d'un Donatello (99), a été remarqué dans Capitaines d'Avril, Tableau de famille, la série TV du "Jeune Casanova". Mezzogiorno est peu connue et le film a été pour elle un révélateur. On remarque aussi la présence de Sergio Castellito (Va savoir, Le sourire de ma mère). Le film a traversé l'Atlantique avec succès : déjà un million de $ de recettes, dans un circuit indépendant exigeant, et le Prix du Public à Sundance. Il aura plus de mal à s'imposer en France, tant le cinéma italien, malgré sa diversité et sa qualité, est mal aimée des exploitants et méconnue du grand public.
Muccino avait déjà dépeint un jaloux, un obsédé sexuel. Il prolonge le portrait des défauts extrêmes masculins. Il renvoie l'image d'une génération X italienne en quête de repères, ce qui explique l'énorme succès de ses films dans son pays (2,5 millions de spectateurs). Le film sort dans 160 salles en France et bénéficie d'une importante campagne d'affichage. Le cinéma italien n'a pas connu de triomphe en France depuis La Vita è bella, de Benigni.
vincy
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