Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 24

 
The Mask of Zorro (Le masque de Zorro)


USA / 1998

14.10.98
 



DEUX Z'EN UN





"- Cet homme s'entraine à se battre. Vous, en revanche, vous semblez vous entrainer à boire."

On a tous en souvenir la série TV noire et blanc, made in Disney, avec ce vengeur masqué, qui signait son passage d'un Z, pour Zorro (Renard).
Mélange un peu ringard entre un Robin des Bois hispanique et un Batman en plein Western. L'idée de le ressusciter en pleine époque à effets spéciaux, où le public réclame une surenchère d'explosifs et d'adrénaline, peut paraître insolite. Pourtant il s'agit bien là d'un des divertissements les plus vivifiant de l'année.

Le scénario - loin d'être un chef d'oeuvre - est copié sur celui de Mission : Impossible. On prend le héros principal, ici Don Diego de la Vega, que l'on fait vieillir, et qu'on remplace par un jeune plus fougueux, ici Alejandro Murietta. Ou comment transmettre le relais...
Sinon les scènes d'action ponctuent le film toutes les 7-10 minutes. Une vraie mécanique au sein d'une love-story bien huilée.
Force est de reconnaître qu'on n'avait pas vu une telle histoire, si démodée, au cinéma depuis longtemps. Un film à l'ancienne avec le goût du jour. Parfois absurde, et pourtant séduisant.

C'est romantique, les couchers de soleil sont kitsch (merci le traficage numérique), les héros sont valeureux... On parle d'honneur et de vengeance, de valeurs et d'innocence.
Tout y est candide. L'histoire d'amour est pure. La jeune fille est belle et rebelle. Les méchants sont cupides et sadiques. Etc...
Le Masque de Zorro brille donc par cet aspect de série Z ultra-esthétique, avec un casting de stars : Banderas charismatique, Hopkins blasé et nuancé, Zeta-Jones rafraîchissante.
Rien de transcendant. Si ce n'est les superbes duels de lames. Ces combats à l'épée fascinent par leur virtuosité. Il y avait longtemps qu'on ne s'était pas fait plaisir avec une action aussi simplement chorégraphiée.

Martin Campbell a délaissé James Bond pour réaliser ce film d'action, sans placement-produits, et d'humour (un peu puéril). Avec un certain panache.
Il a rajeunit le mythe, tout en lui restant fidèle. Le Masque de Zorro n'est rien d'autre qu'une belle histoire, un conte de fée, qui plaira aux petits et aux grands. Totalement vide de sens. Comme la série de Disney.
 
vincy

 
 
 
 

haut