Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Austin Powers : the spy who shagged me (Austin Powers ; l'espion qui m'a tirée - Austin Powers 2)


USA / 1999

27.10.99
 



AGENT 00 SEXE





"-Groovy Baby!"

Nouvelle mission pour Austin Powers dans ce deuxième opus racontant l'histoire de l'agent secret le plus insolite dans l'histoire de l'espionnage britannique. Dans le genre Retour vers le futur (Back to the furture), Jay Roach, après nous avoir transporté dans années 60 vers les années 90, choisi cette fois de faire envoyer notre agent dans le passé car le vilain Docteur Denfer y fait un passage. En effet, ce dernier souhaite volerle mojo (la libido) d'Austin. Ainsi, l'espion doit retourner dans le passé grâce à une voiture (une coccinelle) capable de voyager dans le temps. Pour le succès de sa mission, il est accompagné de Felicy Bonnebez (nom très évocateur), un agent de la CIA.

Dans ce deuxième épisode, Mike Myers incarne à nouveau ce personnage haut en couleurs (au sens propre) qui, comme chacun sait, est doté d'une libido démesurée. A côté de lui, James Bond n'est qu'un petit joueur. Pourtant, tout dans ce film est une parodie des aventures de James Bond. Pis encore. Le long métrage caricature des films comme Jerry Maguire, Independance Day, et aussi Star Wars, le concurrent de sa sortie française (dont la bande-annonce joue beaucoup sur ce "hasard" de la distribution).

Dans cette histoire, il y a toujours et encore plein de méchants et de méchantes, dont la très troublante Robin Swallows. Le Docteur Denfer se voit entouré d'un nouveau compagnon, Mini-Moi, un clone miniature que le vilain docteur a créé à son image.

Bref, ce long métrage nous offre du délire pur, qui amuse même s'il faut bien reconnaître que, d'un point de vue cinématographique, il s'agit là du visage gras et vulgaire de la connerie. Notamment avec l'apparition également d'un nouveau personnage (joué aussi par Myers), Fat Bastard, un gros lard écossais parfaitement dégoûtant.

On saluera donc la triple performance de Mike Myers qui prend plaisir à manier un grand nombre de blagues de mauvais goût. Même les dialogues sont parsemés de vocabulaires en dessous de la ceinture. On notera ainsi le passage où apparaît dans le ciel la fusée du docteur Denfer, qui a tous les attributs d'un membre viril, des personnages déclinent tout le lexique possible et imaginable pour décrire le fameux engin.

Ausyin Powers, l'espion qui m'a tirée n'a pas, comme son titre l'indique, la prétention d'élever l'esprit, ni le membre masculin (quoique). Il est tout simplement "sexydélique" et drôle.
 
chris

 
 
 
 

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