Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


TFM  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 25

 
Le temps des porte-plumes


France / 2006

08.03.06
 





Le livre Bye Bye Bahia


LE DORMEUR DUVAL

"- Les docteurs c'est comme les curés. A force de voir le mal partout, ils finissent par l'installer."

Malgré toutes les louables et sincères intentions de l'acteur-réalisateur Daniel Duval, ce film ne parvient jamais à se dégager de ses allures de téléfilm du samedi soir pour France 3. En reprenant les recettes du Grand Chemin et des Choristes, le film n'échappe pas aux règles imposées : bons sentiments, nostalgie d'un temps embelli, valeurs provinciales bien enracinées. C'est pas que du pipeau cette vie de Pippo, mais on s'en désintéresse assez vite malgré la pléiade de très bons comédiens. Le scénario n'est pas assez palpitant, trop prévisible même, et les séquences s'alignent laborieusement. Le film ne décollera d'ailleurs, hélas, que lors de la scène finale avec le gamin et la Girardot.
Le film flirte en permanence avec une sensibilité indéniable, mais les images souvent mutiques nous touchent rarement. Il manque dans l'écriture quelque chose qui nous plonge dans cette chronique qui demeure de bout en bout désuète et superficielle. Parfois, furtivement, l'émotion nous étreint : le baiser du gosse à Rouve ou Brochet qui craque. Ce sont davantage des impressions que des sensations.
En suivant le calendrier agricole, le film, bien outillé en machinerie de l'époque, jolie reconstitution, aurait pu être une parabole parfaite pour définir un jeune délinquant, ou comprendre que la répression n'est pas la meilleure des solutions.
Mais en fait le film se gâche en passant à côté de son sujet : le temps de l'ignorance où rien ne se savait vraiment (la guerre d'Indochine, les maladies cardiaques ou cancéreuses...). Le maître (Podalydès, égal à lui-même) ne rassure même pas.
Cependant, la plus grande des ignorances, le mystère profond, reste les femmes, fascinantes dans ce films où les mecs sont à côté de la plaque. De fait, Girardot et Brochet nous envoutent...
 
vincy

 
 
 
 

haut