Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Ghost Rider


USA / 2007

21.02.2007
 



(TOO MUCH) EASY RIDER





« - Tu devrais être mort après l’accident d’aujourd’hui.
- J’ai de la chance.
- La chance ne justifie pas tout. T’as un ange gardien qui veille sur toi.
- Ca, ou peut être autre chose... »


Qu’est ce qui fait la différence entre un bon film de super héros et un mauvais ? Des personnages ayant une profondeur, une histoire à plusieurs niveaux, une réalisation référencée. Tout ce qui manque à ce Ghost Rider en fin de compte.
Commençons par les personnages, stéréotypés en diable. Les méchants, loin d'incarner un challenge digne de ce nom au héros torturé, se contentent la plupart du temps d'un regard sévère et d'un sourire sadique pour nous impressionner. Leurs personnalité est aussi fine que la feuille de papier sur lesquels ils ont été créés. Satan "himself" remporte la palme du personnage le plus bâclé en se satisfaisant d'un rire démoniaque à chaque fois qu'il apparaît. Même un pastiche n'oserait pas....
Ghost Rider est construit sur une histoire d'amour ridicule qui réunit tous les clichés du genre : impossible d’échapper à l’image du jeune couple assis dans une clairière à côté d'un arbre avec leur initiales gravés dessus. Les incohérences psychologiques dictent au script une final prévisible.
Les effets spéciaux ne sont même pas réussis. Ont-ils été terminés? Nous avons juste l’impression d’assister à une cinématique de jeu vidéo. Le montage fait tout autant tâche vu le budget : une simple succession de plans très rapides pour faire croire à de l'action ou à un style dynamique, qui en fait alourdit le film. Afin de donner un minimum de frissons au spectateur, on nous ressert toujours la même astuce qui consiste à nous montrer un personnage ou un monstre en train de crier vers la caméra en apparaissant par surprise. Le problème est que ce genre de séquences se répètent, démontrant la pauvreté du scénario.
Nous restons tout de même étonner par la présence de Nicolas Cage dans ce film, qui ne constitue qu’un mauvais produit hollywoodien prémâchant le matériel d’origine en le délaissant de son côté subversif. Cela fera rire les futures générations qui materont ça dans la catégorie Nanar.
 
ninteen

 
 
 
 

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