Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Dancer Upstairs


USA / 2002

01.01.03
 



TROUBLE PRÈS DES ANDINS





"- Conclusions ? - Il se peut que ce soit le début d’une révolution."

Conclusion : John Malkovich est surprenant. Avec un à priori indubitablement idiot et douteux, on aurait pu imaginer, de la part du comédien, un film certes réussi, mais davantage classique ou léger que ne l’est Dancer Upstairs. Le sieur Malkovich s’est en effet fendu d’un pamphlet on ne peut plus sérieux et élaboré sur un pays en proie au terrorisme et à l’oppression. Dans la catégorie films d’acteurs, on est plus proche de La Plage Noire de Michel Piccoli que de Peau d’Ange de Vincent Perez (sans jugement négatif aucun). Les deux films ont en commun la dénonciation de l’oppression et une approche politique d’un pays (d’Amérique latine pour Dancer Upstairs et d’Europe de l’est pour La Plage Noire).
Le premier long-métrage de John Malkovich est d’un bout à l’autre très marquant : on appréhende très concrètement la terreur qui règne et l’on suit captivé l’avancée de l’enquête policière.
Côté images, le réalisateur n’y est pas allé de mains mortes et certaines peuvent sembler rudes au pauvre spectateur qui serait un tantinet sensible. Mais cela ne fait que renforcer le degré d’horreur ambiante et la force de persuasion du film.
Sans excès de flagornerie, on peut même dire que la forme (réalisation & montage) sert parfaitement le sujet et que le cinéaste débutant fait preuve d’une maîtrise indéniable. Un seul bémol tout de même important car c’est un élément non négligeable du scénario : l’histoire d’amour. Elle ne s’intègre pas très bien au reste du film et se détache involontairement du thème politique et de l’enquête qui sont les deux moteurs de Dancer Upstairs. Son traitement maladroit en fait un élément qui peut sembler presque superfétatoire.
Mais cela n’est pas bien grave et l’on regarde avec beaucoup d’intérêt ce film qui, on l’espère, sera une première pierre dans la filmographie de John Malkovich en tant que réalisateur.
 
laurence

 
 
 
 

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