Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Le journal d'une baby-sitter (The Nanny Diaries)


USA / 2007

14.05.2008
 



MANHATTAN MOTHER MYSTERY





Le Journal d'une baby-sitter est un mix de nombreux comédies (romantiques et sarcastiques) de ces dernières années. Il y a le clivage social autour de deux femmes d'univers différents, pas loin du Diable s'habille en Prada, avec une Laura Linney en névrosée élitiste et Scarlett Johansson en fille simple aspirant à une vie meilleure. Mais cette confrontation manque d'excès ou d'absurde pour rester mémorable, malgré deux comédiennes vénérées...
Il y a aussi le journal intime, cette pensée intérieure illustrée par des commentaires en voix off et des images oniriques, notamment ce clin d'oeil pas con à Mary Poppins. On pense immanquablement à Bridget Jones, mais en version américaine c'est-à-dire un peu trop sage et puritaine. Presque trop lissés, les commentaires et les seconds rôles donnent l'impression de ne pas avoir voulu choquer, mais plutôt de vouloir rester dans la fable, le conte de fée.
Enfin, il y a la chronique new yorkaise, de loin la plus intéressante dans la forme comme dans le fond. Cette étude ethnique (et même anthropologique), entre digression s'inspirant des premiers Woody Allen et distanciation à la Wes Anderson, nous immerge dans la jungle d'une métropole aliénant les citoyens. Cette coexistence des tribus et ce listing des rituels détache le film de la production globale.
Mais, à cause d'un scénario fainéant et d'une mise en scène sans ambition réelle, ce Journal divertissant et charmant, n'imprime pas nos mémoires. Trop "formaté", il rate même tout le potentiel d'une méchante satire sur les moeurs folles des habitants qu'il dénonce mollement.
 
vincy

 
 
 
 

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