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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Fly me to the Moon 3D
Belgique / 2008
29.10.2008
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L’ETOFFE DES MÊKOS
«- Comment tu les as mouchés ces minus !»
Les dernières réalisations de Ben Stassen pour le format Imax nous avaient laissés perplexes. La narration s’avérait faible, l’inspiration plutôt fade. Fly me to the Moon 3D l’a sans aucun doute remis les pieds sur terre. En 85 minutes, il parvient à raconter la grande histoire de l’exploration spatiale à travers une petite histoire bien construite, qui réjouira les 3-10 ans, et qui ne sera pas un déshonneur pour les parents.
La qualité narrative, malgré quelques ellipses, insuffle un charme certain pour un film destiné aux enfants. Graphiquement, le film répond aux standards actuels. Ces mouches, à la mode sixties, nous font plonger dans un monde nostalgique (la guerre froide) en taille miniature : les timbres font figure de tableaux. Evidemment, il faut ajouter la sensation 3D. Aucun abus de cette technologie mais bien le début d’une habitude qu’il va falloir prendre. Désormais les producteurs ont compris que l’artifice du 3D ne servirait à rien si le script n’avait aucun relief…
Le scénario n’évite pas quelques poncifs. La petite leçon de morale sur l’obésite apparaît bien anodine comparée aux grossiers clichés sexistes – de la femme qui fait la cuisine et s’évanouit à chaque moment d’émotion aux hommes faits pour abandonner le nid conjugal afin d'assouvir leurs rêves égoïstes. Heureusement, il y a des bonnes doses d’humour, avec en second plan, d’excellentes larves et une fiancée venue du froid.
Au final, Fly me to the Moon 3D est un bel hymne à l’aventure, à la science, aux découvreurs. Avec en point d’orgue cet hommage à 2001, L’odyssée de l’espace, où même les mouches flottent et valsent sur Strauss, en apesanteur.
vincy
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