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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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L'Age de glace 3 - le temps des dinosaures (Ice Age - Dawn of the Dinosaurs)
USA / 2009
03.07.2009
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L’AGE DES POSSIBLES
« - Au moins, je suis toujours beau gosse »
Les troisièmes opus d’une saga sont souvent décevants, tout simplement car ils n'ont ni la fraîcheur et la surprise du premier ni la maturité épanouissante d'un second. Le spectateur est en terrain connu et les caractères des personnages, avec toutes leurs contradictions, ne lui sont pas étrangers. Le troisième volet repose alors essentiellement sur son scénario, et dans ce cas précis, son humour. Mais contrairement à Shrek le troisième, L’Âge de glace 3 – le temps des dinosaures s’en sort plutôt mieux, malgré une intrigue assez similaire : enfant à nâitre, quête au bout du monde...
On prend donc les mêmes et on recommence. Mais les protagonistes des deux précédents épisodes ont évolué, leur situation aussi. Le couple mammouth, Manny et Ellie, sont toujours présents, amoureux et attendant un heureux événement qui rend le futur papa excessivement stressé et sur protecteur envers Ellie. On retrouve également Sid, toujours aussi maladroit et qui, par peur, se cherche une nouvelle famille bien à lui. Diego, le tigre féroce est en plein doute cette fois-ci. Quant aux deux affreux opossums, mister Crash and mister Eddie, ils sont fidèles au rendez-vous, toujours en quête d’aventures, assez farfelues.
Malgré le manque d'inspiration de ce scénario très convenu, L’Âge de glace 3 réussit à tirer son épingle du jeu en créant un univers inconnu et en y imposant un nouveau personnage haut en couleurs. Les péripéties de Sid et son envie incontrôlable de devenir maman vont entrainer toute la petite troupe dans un monde souterrain où les dinosaures règnent encore en maîtres. Les décors sont alors foisonnants et le résultat visuel (poils, végétation, animation) est bluffant. Le petit dernier de la bande, Buck, fouine aventurière à mi-chemin entre Rambo et un pirate en mal d’aventures, donne un souffle nouveau à la petite tribu partie à la recherche du pauvre Sid. Il volerait presque la vedette...
La famille de L’Âge de glace est sur le point de s’agrandir et chacun des personnages entre dans la vie adulte, tourmenté par les doutes qui l’accompagnent. Mais ce troisième volet garde un rythme soutenu entraînant très certainement des rires, chez les plus petits comme chez certains grands. Il manque un peu d'audace et de prise de risque dans la narration pour nous combler complètement.
Quoiqu’il arrive, Scrat est toujours fidèle au poste, entrant lui aussi dans l’âge adulte et faisant face à l’amour pour lequel il devra abandonner son gland. Pour lui compliquer la tache, une demoiselle vient s’ajouter au tableau, Scratina, véritable bombe de sadisme et de masochisme. Qui du gland ou de l’amour l’emportera ? Les scènes entre nos deux écureuils favoris du grand écran sont nombreuses, intermèdes délirants, muets qui rappellent l'âge d'or des cartoons. Le quatrième épisode mériterait presque de ne s'attarder que sur les déjantés Sid, Crash, Buck et Scrat.
Morgane
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