Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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L'âge de raison


France / 2010

28.07.2010
 



LA RAISON DU PLUS JEUNE EST TOUJOURS LA MEILLEURE





« - deviens qui tu es »

Marchant dans les pas de Jeux d’enfants, Yann Samuell repart vers l’enfance et surtout vers les liens qu’un adulte peut, ou doit, entretenir avec son passé. Fini le cap ou pas cap, avec L’âge de raison il s’agit désormais de découvrir à quel point l’adulte d’aujourd’hui a trahi l’enfant qu’il était et les rêves qui l’animaient.
Margaret, anciennement Marguerite, reçoit donc pour ses quarante ans plusieurs lettres et objets enfantins qu’elle s’est elle-même écrites et envoyés lorsqu’elle avait sept, ce fameux âge de raison. Tout cela la met alors face à ce qu’elle est devenue, aux choix qu’elle a fait et qui ne lui correspondent pas nécessairement contrairement à ce qu’elle a toujours cru jusqu’à présent.
Se mêlent donc présent et passé, un présent aux couleurs principalement froides face à un passé aux couleurs acidulées et saturées version Amélie Poulain. Les moments de l’enfance sont plutôt bien réussis, charmants, attendrissants, gentiment mièvres et parfois drôles comme lorsqu’elle s’imagine en vétérinaire de baleines ou en exploratrice martienne. Le présent, lui, plonge malheureusement à pieds joints dans le cliché. Margaret, devenue une femme d’affaires froide et très ambitieuse, méprisant ceux qui ne sont pas, ou plutôt plus, de son milieu, va pénétrer dans l’univers de son enfance avec lequel elle a coupé tous liens. Celui-ci la bouleverse et finira par transformer sa vie, au-delà de ses espérances. Un schéma classique en somme.
Mais malgré tout, le film a le mérite de poser des questions intéressantes et qui concernent tout un chacun : que sont devenus nos rêves d’enfants ? Est-on si loin de ce qu’on rêvait d’être quand on serait grand ? S’est-on trop égaré ? Et comment le savoir d’ailleurs ? Peut-être tout simplement en s’arrêtant et en prenant le temps de regarder en arrière...
 
morgane

 
 
 
 

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