Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Zookeeper - Le Héros des animaux (Zookeeper)


USA / 2011

17.08.2011
 



LA NUIT AU ZOO





Bienvenue au pays des merveilles et des rêves où les animaux parlent. (Car, oui, il s'agit d'un énième film qui fait parler des animaux, comme c’est original...) Zookeeper raconte donc l’histoire de Griffin (Kevin James), follement amoureux d’une “belle blonde” (Leslie Bibb), qui se fait brutalement humilier et rejeter quand elle refuse sa demande en mariage. La belle n’a d'intérêt que pour l’argent et la “réussite”, alors que sa collègue, Kate (Rosario Dawson), gentille, belle et intelligente est amoureuse de lui, mais il est malheureusement trop naïf pour s’en rendre compte. Une intrigue digne du plus haut niveau... de la médiocrité. Du vu et du revu qui n’est pas sans rappeler Une nuit au musée, ou encore Docteur Dolittle, Madagascar...

Kevin James, lui, toujours dans un rôle de garçon rondouillard, sensible, bon, gentil, au coeur sur la main, bref “parfait”, mais qui ne réussit pas en amour à cause de son physique. Pour le reste du casting, Frank Coraci (The Wedding Singer, Click), réalisateur du film, a choisi, pour les voix anglaises des animaux, Cher (la lionne), Sylverster Stallone (le lion), Nick Nolte (le gorille), Judd Apatow (L’éléphant), Jon Favreau (l’ours), et Adam Sandler (le petit singe). Côté français, on retrouvera les voix de Jean Reno et Dany Boon.

Le début du film est long. On a le droit a une alternance de scènes jour/nuit qui n’en finit pas. La nuit, les animaux du zoo (qui parlent donc) conseillent Griffin sur ce qu’il devrait faire avec la fille qu’il veut reconquérir (pour en faire un super séducteur) ; le jour, il essaie désespérément, quitte à se ramasser ou à se ridiculiser.

D’une manière générale, cette comédie-romantique manque d’humour, et... de romantisme, un peu paradoxal. On aurait aimé plus de blagues, et surtout des blagues moins lourdes, d’un plus au niveau qu’un petit singe qui raconte qu’il jette ses excréments sur les autres. On a également le droit à des scènes d’humiliation, plus désespérantes que drôles, comme Griffin qui se fait coacher par deux ours à bomber le torse et grogner, il se retrouve finalement dans cette situation, seul dans l’enclos, face au public du zoo. Ou encore quand un loup lui apprend à uriner pour “être un homme” et qu’il se fait surprendre pas sa collègue. Même si ce film s’adresse à un public jeune, ce genre de scènes restent pathétiques et n’arrivent pas à être vraiment drôles.

La scène la plus absurde reste celle où Griffin emmène le malheureux gorille avec lui, un soir pour son anniversaire, dans un restaurant, se faisant passer pour un homme allant à une soirée déguisé. Le pire de cette scène étant que le gorille va faire tomber les filles sans aucune difficulté et sans que personne ne se rende compte de rien bien sûr.

La fin, elle, mène évidemment au Happy End, comme les Américains savent si bien le faire : tout le monde est beau, tout le monde est content, et la méchante blonde se voit ridiculisée à son tour. Bien évidemment, on peut ajouter à cela une petite pincée de morale: il faut croire en soi, ne pas se décourager et quoi qu’il arrive tout se passera bien.

Zookeeper pâtit définitivement de ne pas être plus sauvage et plus drôle. Heureusement, les animaux sont assez attendrissants, les effets plutôt réussis, et quelques blagues arrivent tout de même à faire mouche, ce qui permet au film d'éviter la bêtise absolue.
 
Antoine

 
 
 
 

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