Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 4

 
Tonnerre


France / 2013

29.01.2014
 



COUP DE FOUDRE





"- Vous êtes ensemble ?
- Ah non, pas du tout.
- Mais vous baisez quand même ?
"

Tonnerre ressemble à la chronique volontairement neutre d’un quotidien pris dans sa globalité. Dans ce qu’il choisit de montrer, Guillaume Brac ne fait en effet pas de hiérarchie, mettant sur un pied d’égalité les petits détails banals de la vie, une rencontre amoureuse ou une conversation sur le sens de l’existence. Cela donne un film assez foutraque dans lequel le fil directeur n’apparaît qu’après une longue succession de scènes anecdotiques ou cocasses non dénuées de charme, mais sans réel rapport les unes avec les autres. Ce relâchement du récit permet de dresser en filigrane le portrait d’une époque, d’un lieu et d’une poignée de personnages qui s’y croisent. Certaines idées font mouche (le chien poète, le sapin de Noël floqué, la danse nuptiale sous la neige), d’autres semblent plus artificielles, souvent parce que le réalisateur ne se donne pas la peine de les explorer vraiment.

C’est sans doute pourquoi, lorsque le film bascule en cours de route dans une tonalité plus dramatique, le spectateur est à la fois déconcerté et heureux d’avoir quelque chose auquel se raccrocher. Cette deuxième partie fonctionne d’ailleurs mieux que la première, dans la mesure où le film se recentre soudainement sur les deux personnages principaux, l’excellent Vincent Macaigne (assez proche de son personnage du merveilleux Deux automnes, trois hivers sorti en décembre 2013) et la rafraîchissante Solène Rigot, qui trouve ici son premier rôle de jeune femme sortie de l’enfance. Les deux acteurs s’en sortent plutôt bien avec des personnages qui restent pourtant jusqu’au bout assez inconsistants et flous, à l’image du reste du film… et du ressenti final du spectateur.
 
MpM

 
 
 
 

haut