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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Les Gardiens de la Galaxie 2
USA / 2016
26.04.2017
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Les justiciers de l'espace
"Tu as une bombe H mais tu n'as pas d'adhésif?"
Que dire de la suite la plus attendue de l'année? Que dire du Marvel le plus cool et fun après Deadpool?
$94 000 000 dès son premier week-end d'exploitation, le premier volet des Gardiens de la galaxie avait dominé le box-office, nous n'en attendons pas moins pour cette suite explosive et encore plus barrée, quoiqu'un peu édulcorée.
Les Gardiens de la Galaxie sont bien à part du reste des héros de la MCU (Marvel Cinematic Universe) compte tenu du fait que Deadpool n'appartient pas vraiment à l'univers (la guerre Marvel et les autres productions). Appartenant à la phase 3, le film rejoint ainsi Civil War et Doctor Strange, montrant ainsi ce qui pourrait nous attendre dans le prochain Avengers (tremblement d'excitation).
Redevenus chasseurs de prime, les membres de la fine équipe retrouvent le papa de Star Lord, ce qui va engendrer une aventure explosive, drôle et qui sait faire verser sa grosse larme.
Le film démarre sur une séquence d’exposition d’une virtuosité folle avec un décalage visuel déroutant (en 3D cela donne même le vertige). Elle est cependant réussie et donne d’emblée le ton de ce second volet : ça va faire mal.
James Gunn, le master du projet a choisi le parti-pris d’étoffer le background de nos héros de l’espace, au détriment de l’histoire de ce second volet, bien qu’elle ne lésine pas sur des révélations à propos des personnages (c'est un peu comme les feux de l'amour mais en mieux et sur une autre planète). Le scénario reste original même si la frénésie généralisée du premier Gardiens de la galaxie, s’est cristallisée à l'aide de scènes d’une sensibilité rare pour un Marvel (Disney se serait-il trop investi?).
Les gardiens de la galaxie 2 se veut plus mature tout en restant drôle et barré car le film ne perd pas un moment pour désamorcer les scènes de tensions ou riche en émotions par l’humour, en particulier celui du personnage de Drax, décompressé à souhait (il fait penser à un enfant). Avec une bande son toujours aussi parfaite, le second volet de la franchise se conforme à la mise en forme Marvel, le décalage qui faisait sa singularité, s’amenuise doucement, signe pour lui de rentrer dans le rang Avengers (nous n'en dirons pas plus).
Divertissant et explosif, Les Gardiens de la Galaxie 2 réussit le pari de faire frémir nos rétines et nos tympans.
Mention spéciale à Groot qui nous a fait fondre et qui a presque remplacé les chats dans notre cœur (adoptonsungroot.com
Cynthia
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