Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Alien: Covenant


USA / 2016

10.05.2017
 



PRÉDATEURS






"Je ne vous suis pas! J'ai la trouille!"

Ridley Scott revient avec son monstre préféré avec la suite du décevant Prometheus et d'Alien, combinée en un seul film. L'univers est évidemment angoissant mais reste très loin en qualité de la saga extra-terrestre.

Il est clair que le film nous fait oublier le monde magique des Bisounours (autant vous dire que nous avons téléchargé l'intégrale en rentrant de projection), avec cette épidémie étrange, ce monstre à tête de suppositoire, affamé, qui attaque tout le monde et tout le temps, y compris un pauvre couple en plein ébats torride sous la douche (il ne respecte rien ce monstre gluant). Pourtant nous finissons vite dans un film au niveau de Michael Bay. Des explosions partout, des batailles en pagaille, des héros qui se transforment en survivants pas malins mais prêts à tout.

En fait le seul héros, et le seul élément intéressant de ce script très fade est un robot (Michael Fassbender parfait et toujours sexy dans un rôle à double sens) qui veut connaître le mystère de la création.Un androïde qui cherche l'humain en lui. Magnifique idée, hélas gâchée par les stéréotypes qu'impose le genre. Ce petit clin d’œil à Frankenstein est plutôt bien placé mais a-t-il sa place dans la franchise? Nous restons dans le doute.
Car il n'y a que ça qui mérite d'être vu, en plus de ces tableaux apocalyptiques et très esthétiques qui servent de décors. Mais même ces décor artificiels (merci la technologie de maintenant) ne sauvent pas un scénario lisse. Alien: Covenant risque de décevoir les fans et ce n'est pas Katherine Waterson, (véritable tête à claque, vue dans Les animaux fantastiques), qui va les calmer (personne ne peut être Sigourney Weaver). Héroïne furtive, nous avons hâte que l'alien la dévore plutôt que de la voir survivre.

Prometheus nous mettait une véritable claque visuelle malgré (déjà) des problèmes de scénario. Avec Alien: Covenant nous restons dans une nébuleuse: entre détestation et fascination, indifférence et méfiance. Cela reste du divertissement. Mais c'est clairement indigne de la série. Une sorte de pop-corn movie qui cherche notre affection coupable un peu nostalgique des premiers films. C'est presque indécent. En tout cas, ça ne vaut pas forcément le buzz qui a anticipé sa sortie. Le film sera vite oublié.
 
Cynthia

 
 
 
 

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