Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Nos vies heureuses


France / 1999

01.12.99
 



CHASSES-CROISES AMOUREUX





Pour son premier long métrage, Jacques Maillot n'est pas allé dans la simplicité en voulant raconter le destin de huit amis.

Du coup, le cinéaste part dans plusieurs directions, et l'on fini par se perdre un peu. Julie, après sa tentative de suicide suite à une déception sentimentale, tombe amoureuse de Ali, en situation clandestine en France. Lucas se sépare de Sylvie, et devient très (trop) rapidement homosexuel. Et l'expérience de la sodomie se fait comme par inadvertance. Jean-Paul, qui travaille avec foi au Secours Catholique, aimerait sortir avec Emilie. Et Cécile, une fille un peu paumée, passionnée par la photo.

Tout ce petit monde vit donc des histoires différentes, qui leur permettent de se retrouver parfois ensemble. Mais, bien souvent, on tombe dans un délire quasi-Lelouchien, ce qui n'est pas flatteur. Les personnages sont pourtant très convaincants. Mais on aurait aimé que le réalisateur aille plus loin dans les personnages, à la rigueur en s'attardant plutôt sur les trois filles.

Jacques Maillot a voulu faire le portrait d'une génération. C'est loupé. Manque de réalisme et un peu trop caricatural. Voire bourré de clichés. Les comédiens arrivent à nous émouvoir, sans être forcément drôles. Le film manque cruellement de ce manque de dérision. Sans parler d'une absence totale d'originalité cinématographique.

D'autre part, le cinéaste tente d'aborder des problèmes contemporains comme l'homosexualité, la foi catholique, et l'immigration. Il nous manque le sida au menu. Ces sujets ont le mérite d'être cités dans ce long métrage mais ont été développés avec trop de simplisme. En outre, ce qui dessert ce premier long, c'est sa durée (2h30). Une histoire ressérée sur les 3 copines, en une heure 40 aurait suffit, puisque Maillot abandonne sa troupe en cours de chemin. On appelle ça un scénario?
 
chris

 
 
 
 

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