Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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Rue des plaisirs


France / 2002

13.02.02
 



LA FILLE SOUS LE PONT





" - Le 14 juillet, avec moi, tu verras, elle l'aura tous les jours.
- Moi, je trouve que tu as plutôt une tête de 11 novembre.
"

Début de Rue des Plaisirs : trois prostituées arpentent le trottoir en attendant les clients. Pour passer le temps, Léna (Catherine Mouchet et sa très jolie voix) évoque le temps révolu et regretté des maisons closes et l'histoire de Marion, ancienne prostituée à la destinée peu commune. Et nous voilà embarqués dans les tribulations de Petit Louis, Marion et Dimitri. Rue des Plaisirs, comme les précédents films du sieur Leconte (La Fille sur le Pont, La Veuve de St Pierre, Félix et Lola), raconte des amours tragiques. Le destin est toujours au coin de la rue. Cette fois-ci, le réalisateur a choisi de mettre en scène un trio amoureux. Le film tient en partie sa force de l'inéluctable lien entre les trois protagonistes. Petit Louis (formidable et émouvant Patrick Timsit) et Dimitri (un Vincent Elbaz canaille et convainquant) sont, chacun à leur manière, amoureux de Marion. L'un lui est totalement dévoué et lui porte un amour résigné qui va jusqu'à chercher et protéger ce rival qui pourra la rendre heureuse. Entre les deux, Marion oscille entre l'affection et la passion. Patrice Leconte manie avec talent la peinture de ces amours contrariés.
Comme dans La Fille sur le Pont, il illustre ces tourments sentimentaux par un tourbillon d'images. Le Palais Oriental et l'univers du spectacle donnent au film une dimension entraînante et chaleureuse.
Néanmoins, car il y a un néanmoins, quelque chose semble manquer à la Rue des Plaisirs pour être tout à fait aussi émouvant que La Fille sur le Pont. Peut-être est ce parce que Vanessa Paradis illuminait le film tout entier, ce que ne parvient pas à faire le personnage de Laeticia Casta, davantage en retrait et figé. Dommage...
 
laurence

 
 
 
 

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