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Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes. |
(c) Ecran Noir 96 - 24 |
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Taxi 3
France / 2003
29.01.03
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ET UN, ET DEUX, ET TROIS ZÉROS !
Rien de bien neuf dans ce nouvel opus des aventures du taxi blanc lancé à nouveau dans les rues de la métropole phocéenne. Le bolide en question est toujours aussi moche même si son attirail de gadgets aussi débiles qu’invraisemblables fera sans doute saliver les amateurs de véhicules customisés. D’ailleurs, derrière son apparente banalité, la 406 blanche que conduit imprudemment Samy Nacéri ressemble plus à la version française de l’Aston Martin de 007 quant à l’incompatibilité entre certains « gadgets » dont je vous laisse la surprise et l’utilisation classique que peut en faire au quotidien un chauffeur de taxi dans les rues de Marseille. Pas mieux ni pire que les précédents, ce troisième Taxi offre au spectateur sa dose de grand spectacle mécanique et de répliques aussi drôles et percutantes que la bande-annonce la laisse présager. Amateurs de rire subtil et de calembours bien dosés, accrochez vos ceintures, Taxi ne fait pas dans le détail.
Et, si l’ouverture du film nous en met plein les yeux par quelques cascades vraiment réussies et une mise en scène très efficace avec, en prime, la présence réjouissante de Sylvester Stallone en guest star improbable, le scénario du film en lui-même et son intrigue qui en découle sont plus proches d’un mauvais épisode de « Julie Lescaut », les moyens en plus bien sûr. Les acteurs sont transparents, la réalisation sans éclat, et les stéréotypes vont bon train comme toujours.
Est-ce vraiment bien nécessaire d’aller plus loin ?
Les amateurs ne seront pas déçus et les autres auront simplement l’étrange sensation d’avoir perdu quelques euros.
romain
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