Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


Warner  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 40

 
Catwoman


USA / 2004

8 septembre 2004
 



LES GRIFFES DE L’ENNUI





Bas les pattes !

Un critique américain a récemment décrété que Pitof devra changer de nom s’il comptait continuer à faire du cinéma. Passé la prise en compte de la vogue anti-française actuellement ambiante au States, nous préciserons à ce monsieur qu’il a tord, puisque Pitof ne fait pas de cinéma ! L’ex-spécialiste des effets spéciaux se contente de faire tourner sa caméra en roue libre, sur louma ou steadycam, et de fourguer une tonne de bobines à un monteur dont le rôle est de donner un sens à tout ça. Au final, Catwoman est une succession de clips et de pubs pour Nike ou IBM, rythmée par une musique de d’jeunes. Sans direction d’acteur, la pauvre Halle Berry souille son Oscar, au point d’en reconsidérer sa validité, c’est dire…. Lambert Wilson, dans le rôle de ce salaud de français aujourd’hui à la mode dans les productions de ce type, à désormais découvert comment assurer ses prochaines impositions, et seule la toujours formidablement pathétique Sharon Stone offre une composition audacieuse mettant à mal son image. Sur le fond, c’est pire : la malédiction (ou bénédiction) qui fait se métamorphoser Patience (et il en faut !) en félin résulte à une succession de scènes martelant son nouvel état : Patience boit du lait, Patience aime l’herbe à chat, Patience se fait aboyer dessus, et aux pervers et pornophiles que nous sommes (me and myself) d’attendre en vain que Patience, alias Halle Berry, s’accroupisse enfin sur sa litière pour faire pipi.
Catwoman est une trahison, de surplus ennuyeuse, d’une Myhtologie installée depuis plus de soixante ans.
Avec ce seul mérite pour le pauvre Pitof : avoir réalisé la première pub Whiskas pour MTV…
 
Arnaud

 
 
 
 

haut