Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



Ailleurs
Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary
Effacer l'historique
Ema
Enorme
La daronne
Lux Æterna
Peninsula
Petit pays
Rocks
Tenet
Un pays qui se tient sage



J'ai perdu mon corps
Les misérables
The Irishman
Marriage Story
Les filles du Docteur March
L'extraordinaire voyage de Marona
1917
Jojo Rabbit
L'odyssée de Choum
La dernière vie de Simon
Notre-Dame du Nil
Uncut Gems
Un divan à Tunis
Le cas Richard Jewell
Dark Waters
La communion



Les deux papes
Les siffleurs
Les enfants du temps
Je ne rêve que de vous
La Llorana
Scandale
Bad Boys For Life
Cuban Network
La Voie de la justice
Les traducteurs
Revenir
Un jour si blanc
Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn
La fille au bracelet
Jinpa, un conte tibétain
L'appel de la forêt
Lettre à Franco
Wet Season
Judy
Lara Jenkins
En avant
De Gaulle






 (c) Ecran Noir 96 - 24


  



Donnez votre avis...


Nombre de votes : 29

 
Vertiges de l'amour


France / 2001

19.12.01
 



TOUT CA POUR CA !





Pour son premier film, Laurent Chouchan scénariste du dernier Chatilliez (Tanguy), de "Navarro" et autre "Nounou d’enfer" (soit au bas mot dix millions de spectateurs) s’attaque à un thème éculé : le mariage.
Hélas Vertiges de l’amour n’apporte rien de neuf sur le sujet. Chouchan se contente de recycler un précepte (la relecture d’une scène sous différents angles) qui a fait le succès du film Un jour sans fin » avec Bill Muray et Andie McDowell. Hélas la restitution à l’écran le cheminement de la pensée d’un personnage n’est pas aussi habile que chez Harold Ramis. Le manque d’expérience de Chouchan en tant que metteur en scène dessert un récit sophistiqué. La déclinaison des situations envisageables pour le futur marié est prétexte à une série de scènettes très disparates. Si la première partie du film demeure plaisante, très vite le réalisateur s’emberlificote et perd le spectateur au passage.
Heureusement les comédiens sympathiques sauvent le film de la catastrophe. En tête, Philippe Toretton très en forme, révèle une facette comique méconnue, bien loin de la noirceur de Capitaine Conan.
Usant de tout son charme, la belle Julie Gayet enflamme l’écran de par sa seule présence et justifie les élans amoureux qu’elle suscite autour d’elle. Dans le rôle de la femme de Vincent-Toretton, Sophie-Charlotte Husson semble moins à son aise et développe un jeu trop excessif.

Hasard ou coïncidence ? Vertiges de l’amour souffre du même défaut que Tanguy : une fin en queue de poisson. L’épilogue, trop conventionnel au regard de la surenchère développée tout au long du film, n’a rien de vertigineux.
 
hervé

 
 
 
 

haut