Godard à propos de Renoir :
" Il nous prouve continuellement que le seul moyen de ne pas être en retard, c'est d'être toujours en avance. "

Bernardo Bertolucci :
" je me serais fait tuer pour un plan de Godard. Et Godard était celui qui nous représentait le plus avec sa sévérité un peu calviniste et cette capacité qu'il avait à tenir le monde et ce qui se passait dans l'instant au creux de ses mains "

(Les Cahiers du Cinéma n°556, avril 2001)

Nagisa Oshima :
" Je me sentais assez loin d'un héros dénué de toute conscience politique comme celui d'A bout de souffle. Je n'étais pas sans ressentir une certaine antipathie pour Godard et son film… Quand il s'est enfin engagé politiquement, je me suis dit : C'est pas trop tôt ! "
(Les Cahiers du Cinéma Spécial Godard, 1991)

Philippe Garrel :
" J'avais appris de Godard qu'on avait le droit de dire ce qu'on voulait… Avec lui, il y a toujours une invention qui lui permet de ne pas accepter le monde tel qu'il vient et de trouver un ailleurs pour filmer ".
(Les Cahiers du Cinéma Spécial Godard, 1991)

Godard à propos de films américains :
" Quand je vois des films des Etats-Unis, genre American Beauty ou Le Sixième Sens, qui sont corrects par rapport à d'autres, ils ont un certain savoir-faire, avec un certain travail de scénario…Prenons Le Sixième Sens. Tel qu'il est fait, il gagnerait à commencer avant, ou après, puis aller de côté ! ce qu'il ne fait pas. Ni American Beauty. Les réalisateurs recopient le scénario. Ils lisent ce qu'ils ont écrit et ça devient vite une illustration. Le vrai romanesque n'est plus là ".
" Si je vais encore voir des films des Etats Unis, si je vais voir la concurrence (rire), c'est parce qu'il leur reste une petite trace de leurs bonnes intrigues ".

(Synopsis n° 13, mai 2001)

Mathieu Amalric (acteur dans Fin août, début septembre, Comment je me suis disputé… ma vie sexuelle) a reçu les félicitations du réalisateur pour son premier film, Mange ta soupe.
 

      Dossier réalisé par Laurence + PETSSSsss
      (C) Ecran Noir 1996-2001