Il est presqu'étonnant qu'un cinéaste d'apparence si consensuelle soit l'objet d'une controverse entre cinéphiles.
Steven Spielberg ne laisse pas indifférent. Certains le détestent, l'accusant de faire un cinéma trop commercial.
D'autres l'adorent, le remerciant d'avoir donné au cinéma quelques un de ses moments les plus époustoufflants.

Depuis qu'il a imposé le phénomène des Blockbusters estivaux (Jaws, 76), jusqu'à la création de son propre studio (DreamWorks), le réalisateur et producteur fait sa loi à Hollywood.
Son empire et son emprise sont tels qu'il est sans doute le "créatif" le plus puissant du septième Art. Avec son nom, tous les projets se font.

Après 30 ans de cinéma, il est devenu un symbole, une marque.
Il s'est essayé à tous les genres : action, horreur, drame, guerre, comédie, science-fiction, ...
De nombreux de ses films sont parmi les plus gros succès du cinéma made in Hollywood.
Enfin, la reconnaissance artistique et critique est venue avec deux Oscars dans les années 90.

Chose étonnate, plus sa filmographie s'épaissait, plus sa maîtrise du cinéma se bonnifie.
Avec la maturité, son regard s'est aiguisé et son sens du cinéma s'est amélioré.
Cela lui a permis des audaces avec le choix de films difficiles, de sujets plus personnels.

Cette année, Spielberg signe A.I. Intelligence Artificielle. Nous sommes en 2001. Ecran Noir lui consacre enfin un site. Nous allons vous décrypter son évolution cinématographique.

VCT//01/07/01

      Dossier réalisé par Vincy + PETSSSsss
      (C) Ecran Noir 1996-2005