JEAN-PIERRE Léaud
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PORTrait par Christophe Train
C'est François Truffaut qui, en 1959, le lance dans le monde du cinéma en faisant de lui, Antoine Doinel, le héros des "Quatre cents coups". Enfant de la Nouvelle Vague, Jean-Pierre Léaud déclarera aux débuts des années soixante : "Truffaut est mon père, Godard est mon oncle et Henri Langlois mon grand-père". Plus tard, il avoue : "Je n'ai pas de rôles favori. Si je suis différent d'un film à l'autre, c'est à cause du metteur en scène. Skolimosky me fait exploser. Avec Truffaut, je suis réservé. Avec Eustache, c'est la tension intérieure. Je ressemble à Eustache et pourtant Eustache ne ressemble pas à Truffaut". Jean-Pierre Léaud fut durant la série des "Doinel" quasiment le double de François Truffaut. Acteur écorché vif, pudique, il demeure l'un des comédiens les plus sensibles de sa génération. |
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