VINCENT LINDON
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PORTRAIT
par Chris / Vincy - (98/02)
Enfin, en 1988, il décroche son premier grand rôle dramatique dans "L'Etudiante" de Claude Pinoteau. Et en 1989, il obtient le Prix Jean Gabin, une récompense méritée. Il alterne ensuite les rôles dramatiques et comiques, reste fidèle à Lelouch et Serreau. Avec ses hésitations, ses bredouillements, son sourire désarmant et son regard étonné, il est particulièrement à l'aise dans les rôles d'adolescent attardé, d'artiste sentimental, ou de jeune cadre frappé de plein fouet par le licenciement économique et les infortunes du coeur.
Avec La Crise, ce film lui permet de prendre un tournant dans sa carrière. Puis, Fred marque le moment où il prouve sa maturité dans son jeu. Terminé les rôles de minets. C'est un homme mûr désormais qui souhaite se montrer.
Sur les plateaux de cinéma, il continue de passer de la comédie pure (Belle Maman, Paparazzi) au film d'auteur (chez Jacquot et Jolivet notamment), de succès mitigés aux films reconnus par une certaine presse. Lindon, fils d'éditeur, est comme un livre indispensable dans toutes les bibliothèques, même s'il n'est ni le plus connu, ni le plus lu. |
B.O.
1 - La Crise
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