David Lynch, Lion d'or et Palme d'or, n'a pas tourné de long métrage depuis 2006. Une longue absence. Heureusement il nous a offert une suite à Twin peaks pour la télé. Et on peut voir ses photos fétéchistes dans l'exposition de Louboutin au Palais de la Porte dorée. Il vient aussi de terminer un court métrage. Elephant Man ressort cette semaine en salles.



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LA VERITE S'IL MENT!





Après des apparitions dans plusieurs films, Richard Anconina commence à apparaître dans les films pour des rôles plus importants.
Le choix des armes (Corneau, 1981) avait marqué ses vrais débuts en racaille : et il avait continué avec des seconds rôles importants, dans Cap Canaille (Juliet Berto, 1982) ou Le jeune marié (Bernard Stora, 1983). Avec ses allures de lascars, ils grimpent les échelons avec des rôles de loubards...
Avec Tchao Pantin !, non content de donner la réplique à son"maître" du moment, Coluche et de se faire remarquer du grand public, il rafle le César du meilleur espoir et celui du second rôle. Un doublé rare. Il accède ensuite aux premiers rôles aux côtés de grandes stars (Paroles et musique, Chouraqui, 1984 ; Zone rouge, Enrico, 1986 ; Levy et Goliath, Oury, 1987), mais un peu plus de discernement lui ont permis d'accéder à des films de meilleure facture, tel que Itinéraire d'un enfant gâté (Claude Lelouch, 1988), à ce jour son seul film notable avec le Doillon et le Berri.
Son duo père/fils où avec le légendaire Bébel fait mouche. Leur séquence dans un motel de banlieue, où Anconina doit apprendre à ne plus être "étonné" lui vaut son plus grand triomphe populaire et critique.

Malgré le plutôt bon film de Doillon, il disparaîtra aussitôt après des écrans. on pas qu'il abandonne le cinéma, mais il tournera peu, et dans des films ratés. Il effectue son come back en 97, à la surprise générale. L'itinéraire de cet acteur qui fut gâté dans les années 80 croisent un comique troupier du Sentier et ramasse le jack pot. La vérité si je mens, qui révèle Garcia, Elbaz, Atika, Solo, lui offre un premier rôle mature, drôle, et émouvant. Ce coup-ci, son "père" spirituel est incarné par Richard Bohringer, qui succède à Collucci et Belmondo dans le rôle de celui qui lui apprend tout. On retrouve Anconina, plus en retrait, mais en élément crucial du scénario, dans la suite, qui obtient presque e edouble de spectateurs. Mais il perd la popularité gagnée en enchaînant quelques films, trop rares, trop mauvais.
Sa notoriété est intacte, mais il mériterait assurément d'autres personnages que celui d'un commerçant du textile ou de porte-flingues dans des séries B. Habitué aux séries B, aux films oubliés, Anconina avait une voie en or et s'est perdue dans les chemins de traverse malgré le capital sympathie qu'il avait engrangé. Comme pour Freiss ou Malavoy, sa génération semble avoir été sacrifiée sur le grand écran.

chris, vincy


 
 
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