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« Quand je travaille un rôle, j’utilise toujours un morceau de musique que je travaille comme un mantra. L’écouter me permet de me concentrer de trouver le personnage dans n’importe quelle circonstance. (…)»
« (…) Miranda [Le diable s’habille en Prada] est le seul rôle que j’ai travaillé sans musique. Certains n’ont pas de musique dans leur vie. Miranda, elle, n’a pas le temps pour ce genre de chose. A tel point que, durant le tournage, je ne supportais pas d’en écouter. »
(Première, octobre 2006)
Avez vous déjà eu de mauvaises critiques ?
« Et comment ! Du genre ‘Elle est trop parfaite dans ce rôle’ ou ‘Elle nous refait le coup de l’accent. De toute façon, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, les critiques ne sont d’aucun secours, ne servent à rien. L’important, c’est de continuer, de voir qu’on m’offre encore de bons rôles, et me dire que, dans le système hollywoodien où j’évolue – même si j’ai toujours pris mes distances avec lui, n’ai jamais exposé ma famille ou vécu à Los Angeles -, j’ai une chance incroyable à 57 ans, de pouvoir encore et toujours travailler. C’est un vrai miracle, croyez-moi ! [Rires] ».
(Studio, octobre 2006)
« Je n'ai jamais été une ‘femme fatale’. J'ai donc pu résister longtemps. Je plains vraiment ces actrices qui construisent leur carrière sur la beauté. C'est la pire des choses qui puissent leur arriver. On sait que cela ne dure pas et que c'est un métier qui ne vous fait aucun cadeau par la suite ! »
(Tetu.com - Festival de Deauville 2006)
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