LOUIS DE FUNES

IL ÉTAIT UNE FOIS SERGIO LEONE




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 (c) Ecran Noir 96 - 24


Février 2010

UN VIOLON SUR LE TOIT
A partir du 4 février au Palace, Paris 9e
Titre original: "Fiddler on the roof"

Créé à Broadway en 1964, couronné par 9 Tony Awards et joué dans le monde entier depuis.

Livret: Joseph Stein, Musique: Jerry Bock, Paroles: Sheldon Harnick.

Adaptation française :Stéphane Laporte ("Le Roi Lion" à Mogador c'est de lui), Direction musicale: Pierre Boutillier, Mise en scène: Jeanne Deschaux.


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L'histoire : Au début du vingtième siècle, dans le quartier juif d'Anatevka, petite ville de Russie, Tevye est un modeste laitier dont les trois préoccupations majeures sont caractéristiques de l'univers fermé dans lequel il vit : assurer la subsistance de sa joyeuse famille, assurer sa descendance en cherchant de bons maris à ses trois filles capricieuses et rassurer Dieu quant aux libertés qu'il prend vis à vis des traditions et de la religion... (In DP)

"Ah si j'étais riche !" Vous connaissez sûrement l'air mais vous ne souvenez plus où vous l'avez entendu. Vous avez peut - être vu le film "Fiddler on the roof "de Norman Jewison (Avec Topol, Paul Michael Glaser et un sosie de Barbra Streisand) ou d'autres versions de cette célèbre comédie musicale de Broadway (en français ou en anglais mâtinés de yiddish).

Faire une comédie musicale sur la communauté juive, les heurts entre traditions et modernité, mettre le roman en musique, il fallait y penser . Certes, en France, il y déjà a eu "Rabbi Jacob", comédie musicale ratée tirée d'une comédie culte, mis en scène par l'acteur humoriste Patrick Timsit.
Un violon ..., ce n'est pas une comédie avec des chansons .C'est une nouvelle de 1894 qui est à l'origine de ce musical. Il y est question de racisme naissant, des troubles politiques (naissance du bolchévisme,remise en question du pouvoir du tsar , pogroms), des temps qui changent, de l'émancipation des femmes.
Vous êtes plongés dans l'histoire bouillonnante de la Russie du début du vingtième siècle. Puis on rentre dans l'intimité d'une communauté juive orthodoxe de l'époque , avec tout le poids de la tradition. La chanson "Tradition" n'est pas l'air le plus connu mais c'est le leitmotiv du spectacle: Tevye va - t-il respecter les traditions ou suivre son cœur ?
Bref, c'est une comédie musicale qui échappe aux écueils du genre: thème original, pas de stras/paillettes/guimauve, pas de surenchère de décors . Aucun dialogue niais ou mal adapté à la langue française.
La mise en scène virevoltante permet de passer les deux heures sans temps mort - et sans entracte (mais où la troupe trouve -t-elle toute cette énergie ?). Les rôles principaux sont excellents: ils jouent, chantent et dansent tous très bien.Surtout Tevye (Alain Wilmet). Tous les numéros sont réussis, les danseurs, de véritables acrobates, nous offrent quelques moments de bravoure, comme la danse de la bouteille... Les 28 artistes sur scène sur tous à l'unisson, aucune fausse note , aucun couac.
Seul bémol repéré lors de la générale : de brefs moments où la sonorisation n'était pas au top. Orchestre live ? Mauvais placement des micros ? Ou toujours ce problème repéré au Palace lors des premières de Valérie Lemercier? Résultat : par moments, les paroles étaient moins audibles, ce qui est gênant. Mais c'est peu de choses par rapport à la réussite de l'ensemble. Ah si j'étais riche... J'inviterais tous les lecteurs d'Ecran noir à ce spectacle!

- claire