L’exposition consacrée à Wes Anderson, qui s’ouvre à la Cinémathèque française jusqu’au 27 juillet, tient toutes ces promesses d’un voyage explorateur de l’œuvre esthétique du cinéaste. De Bottle Rocket jusqu’à Asteroïd City, on flâne ainsi dans son cinéma, parfois excentrique, souvent mélancolique, toujours romantique. Son ironie et son inventivité sont
Étiquette : Cinéma américain
2025 : 7 dossiers brûlants sur le feu
De l’argent, il va en être question cette année. Le financement public débande, les financiers privés se livrent une guéguerre d’ego, et c’est sans compter sur un modèle économique qui vit une révolution à toutes ses étapes. Mais il n’y a pas que le fric dans le cinéma. De la
The Brutalist : la quintessence de la beauté et la déliquescence de l’humanité
Le cinéma américain n’est peut-être pas tout à fait dans les limbes. Que ce soit des productions coûteuses comme Oppenheimer ou Dune, ou des films d’auteurs indépendants tels Anora (6 millions de dollars de budget) ou Nosferatu, et même si nous avons quelques réserves sur tous ces films, on constate
David Lynch (1946-2025) : une sublime œuvre protéiforme
Eraserhead Après quatres courts et moyens-métrages réalisés dans le cadre universitaire, David Lynch a travaillé sur son premier long-métrage : « Eraserhead ». D’une noirceur sans égale, ce véritable monument maladroit et génial explore les tréfonds troubles de l’âme en usant abondamment de symboles psychanalytiques évidents, reflets prometteurs de l’univers
Wicked, 1ère partie : un musical de Broadway qui ensorcelle (enfin) le grand écran
Broadway et Hollywood ne font pas forcément bon ménage. Les deux « industries » culturelles, l’une à New York, l’autre à Los Angeles, ne sont pourtant pas si rivales. Avant de vous parler de leur nouvelle progéniture, Wicked, qui sort en salles le 4 décembre et devrait enchanter les spectateurs durant les
Cycle de films inédits : Sean Baker et les oubliés de l’Amérique
Anora, Palme d’or cette année, sort le 30 octobre. Le film, qui a toutes les apparences d’une comédie, devrait être le plus gros succès de son réalisateur, Sean Baker. Cet été, ses trois derniers films – Tangerine, The Florida Project et Red Rocket – avaient bénéficié d’une ressortie en salles. Sorti en
Le cinéma en mutation : chronologie des médias, marketing, IA et nouveaux publics
D’un côté, un film avec un youtubeur projeté pendant deux jours qui attire 312 000 spectateurs dans 500 salles. De l’autre, la sortie d’un péplum contemporain en compétition à Cannes et signé d’un monstre sacré du cinéma américain qui atteint péniblement les 136 000 entrées malgré ses 491 copies. Deux
Wolfs : les vieux loups sont fatigués
Un professionnel est chargé de nettoyer une scène de crime lorsqu’un second professionnel intervient sur les lieux. Les deux loups solitaires se trouvent contraints de faire équipe et embarquent pour une nuit infernale où rien ne se passe comme prévu. Le fric, c’est chic. À n’en point douter, Apple a
Saoirse Ronan : l’art du dépassement
Elle un prénom celte presque imprononçable. Saoirse (on le prononce en fait Sir-cha). Il est aussi original que son physique peut l’être, loin des stéréotypes glamour, mais pas dénué de séduction. Cette jeune irlandaise est tout juste entrée dans sa trentaine et elle a déjà une carrière solide de près
Deauville 2024 : les favoris récompensés au palmarès, Natalie Portman honorée, et l’avenir du festival interrogé
14 films en compétition, et un grand jury présidé par Benoît Magimel, accompagné de Lou Lampros, Damien Bonnard, Ludivine Sagnier, Martin Bourboulon, Agathe Riedinger, et à distance Emilie Dequenne. On ajoute un jury de la Révélation avec sa présidente Alice Belaïdi, entourée de Karidja Touré, Emma Benestan, Iris Kaltenbäck et