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Embrassez qui vous voudrez Prix Henri-Jeanson
En revenant à des tons plus légers, mais sans abandonner la mélancolie et le pessimisme qu'il cultive depuis Grosse Fatigue, Blanc a signé une œuvre profonde et non dénuée d'humour sur les grandes espérances de la vie et le désespoir qui l'accompagne. Les spectateurs ont aimé embrassez ces acteurs et actrices piégés dans leurs tentations, prisonniers de leurs manques. Les répliques fusent et nous font rire. Mais, après coup, l'impression est beaucoup plus amère et triste. Même si le scénario donne le goût des autres, l'ancien Bronzé prolonge la veine de ces films observateurs, qui nous renvoient, comme un miroir, l'image de nos sentiments et de nos mensonges dans une société bien matérielle. Pour changer, il suffit juste d'un baiser.
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