GHOST DOG
la voie du samouraï

Ghost Dog, Jim Jarmusch

  • Ghost Dog à Cannes
  • Synopsis et équipe (Lundi 4 octobre)
  • Les acteurs (Mardi 5 octobre)
  • Critique du film (Mercredi 6 octobre)
  • Liens et e-commerce (Jeudi 7 octobre)
  • La musique (Vendredi 8 octobre)
  • Jim Jarmusch (Samedi 9 octobre)
  • Jeu-concours (lundi 11 octobre)
  • L'ennemi
    "Attaquer un ennemi, c'est comme un faucon qui fond sur un oiseau. Bien qu'il plonge parmi un millier d'oiseaux, il ne prête attention qu'à celui qu'il a choisi."

    The RZA
    De son vrai nom Robert Diggs, et connu sous un nombre croissant de pseudo dont le plus connu est Bobby Digital.
    Il est l'un des 10 membres fondateurs issus des quartiers pauvres de Staten Island (New York), The Wu-Tang Clan. C'est aussi la star du groupe, et l'une des figures de proue du Hip-hop américain. Producteur, directeur de label, rapper, compositeur génial, il est tout ça à la fois. Depuis 93, les disques de platines se collectionnent, y compris lors de ses essais en solo. Il écrit une musique aérienne et grave.
    Ghost Dog est le premier film dont il écrit intégralement la musique. Un langage essentiel pour tout film de Jarmusch. Et ici une composante indispensable qui s'harmonie avec les images et produit comme un écho à la pensée du personnage, plutôt silencieux. Subjuguante, elle hante le film par sa présence discrète et remarquée, et même remarquable.
    RZA a vu le film en montage une seule fois avant de "bricoler" pendant 2 semaines ce qui allait devenir la bande sonore. Jarmusch n'avait plus qu'à prendre des extraits ou des morceaux entiers pour les adapter à ses scènes. Une liberté infinie et rare tant pour le musicien que pour le cinéaste.
    Un rythme qui nous envahit très vite de ses mélopées amères et légères, ses airs sans allure, et ce tempo toujours en adéquation avec le film...
    Avec cette partition, RZA prouve qu'un rapper n'est pas qu'un diseur, mais aussi un musicien....