Avec Dark Waters, Todd Haynes s'invite dans le film engagé (côté écolo), le thriller légaliste et l'enquête d'un David contre Goliath. Le film est glaçant et dévoile une fois de plus les méfaits d'une industrialisation sans régulation et sans normes.



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 (c) Ecran Noir 96 - 24


  

Production : PolyGram Filmed Entertainment, Metafilmics, Interscope
Réalisation : Vincent Ward
Scénario : Ron Bass, d'après le roman de Richard Matheson
Montage : David Brenner
Photo : Eduardo Serra
Décors : Cindy Carr
Musique : Michael Kamen, Ennuo Morricone
Effets spéciaux : Digital Domain, Pop film, CIS, Lunarfish
Directeur artistique : Jim Dultz, Tomas Voth, Christian Wintter
Durée : 106 mn
 

Robin Williams : Chris Nielsen
Annabella Sciorra : Annie Nielsen
Cuba Gooding Jr. : Albert
Max Von Sydow : The Tracker
Jessica Brooks Grant : Marie Nielsen
Rasalind Chao : Leona
Werner Herzog : le visage
 

 
 
What Dreams may come (Au delà de nos rêves)


USA / 1998

02.12.98
 

Film événement au départ, nous voici face à la première déception majeure de la saison. Comment un film aussi important (85 millions de $ de budget, un record pour le studio Polygram) va-t-il-s'en sortir ?




On anticipe un coma dépassé malgré les 2000 salles de son premier week-end. Face à Antz, The Impostors ou le très idiot A Night at Roxbury, le film de Vincent Ward ne résistera pas très longtemps.
Avec un titre soi-disant existentialiste (un existentialisme très light alors) extrait du monologue de Hamlet ("To be or not to be"), le film vise les fans de Ghost et de romances impossibles. Mais là pas besoin de kleenex. L'émotion est broyée par le néant de cette psychologie version Reader's digest.
Pourtant les Oscars avaient déja nominé le chef op, le scénariste (Le mariage de mon meilleur ami) et les acteurs habituellement excellents... Mais les critiques au Québec comme aux USA n'ont pas été tendres. Louant la beauté du film, ils regrettent tous la stupidité du propos. Et l'absence de crescendo.
A cela s'ajoute une vision dérangeante du suicide et de l'enfer. Pas de quoi attirer le public féminin, et envoyer le film au 7ème ciel du B.O.
Eduardo Serra
Il a évité au film d'être une catastrophe. Il est LE sauveur en ayant apporté une touche visuelle somptueuse.
Il a fêté ses 55 ans le jour de la sortie de ce film en Amérique. Portuguais, il est réputé l'un des meilleurs chefs-op' du moment. Spécialiste des couleurs notamment et cela se vérifie dans What Dreams May come, avec son utilisation des mauves, rouges, jaunes aussi bien dans les scènes de la vie réelle que dans celles au Paradis...
La carrière de Serra est variée: Chabrol (Rien ne va plus), Leconte (Le Mari de la coiffeuse, Tango, Le parfum d'Yvonne, Les Grands ducs), Blanc (Marche à l'ombre, Grosse Fatigue), Poiret (Le Zèbre), mais aussi Map of the Human Heart de Vincent Ward (déjà) et le classissime The Wings of the dove qui lui donnera une nomination aux Oscars 98 et le Prix Bafta 98.
 
vincy
 
 
 
 

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